Tu sais, il m'est difficile de parler "mort" car je garde en moi, une réflexion sortie de ma bouche, mais non prononcée de vive voix, une pensée vivante, à cinq ou six ans.
C'était après la guerre, et j'entendais la famille parler en famille : Encore un de mort, il était si gentil, et l'autre aussi est au ciel.... enfin famille touchée comme toutes à l'époque!
J'avais les yeux à la fenêtre, fixaient le ciel : je me dit : "A force qu'il y aient des morts, nous allons nous toucher! oui car je croyais que le ciel était le plafond de la terre que le vide se faisait après!
De ce fait, la mort faisait partie de ma vie. Ma douleur n'est qu'à la séparation terrestre, et que la mort est délivrance! Voilà pourquoi rien ne m'étonne et des pourquoi pas! pourquoi pas
s'accumulent et que les partages pour éclaircissement sont les bienvenus !
Amitiés poétiques, Poly,