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LA MER AUX MORTES SAISONS

natura

Nouveau poète
#1
MER D’AUTOMNE
La tête sur ton épaule,
Je reste à regarder la mer frivole,
Cette plage déserte où règne la paix,
Cette plage où roucoulent,
Les vagues qui se brisent sur le rocher.
La mer est grise en cette saison.
La nature impudique se dénude,
En ces journées d’automne.
D’angoisse, mon cœur frissonne.
Les enfants ont repris le chemin de l’étude,
Emmitouflée dans mon écharpe de laine,
Je marche seule sur le sable blond,
Abandonnée d’ennui, mon cœur s’abandonne,
A toutes ses peines, mon cœur se fond,
Comme le vent sur la voile d’un bateau,
Perdu, semblant égaré, qui vogue sur les flots.
Certains bateaux comme les mouettes chantant,
Restent immobiles sur la mer tranquille,
Elle me semble si calme et paisible,
Sans ses touristes et ses enfants,
Sans ses amoureux d’un jour,
Qui se tiennent par la main avec amour,
Et qui s’embrassent au soleil couchant.
Reste quelques pêcheurs à pieds, nonchalants,
Qui déambulent avec leurs filets grossis,
Regorgeant de poissons aux ouies rougies,
Que l’on fera frissonner au beurre,
Que l’on dégustera avec bonheur,
Avec un verre de muscadet à la main,
Cela peut paraître un plaisir anodin,
Dans la moiteur rude de l’hiver…