La marche des nains.
Le monde est si immense, il est un labyrinthe !
L’Everest et si haut ! Nous sommes ses fourmis !
Là-bas est un mystère à la lumière éteinte,
Oui ! Tout parait géant, quand on est tout petit.
Nous sommes de ces nains, remplis de convoitises
Toujours à désirer ce que nous n’avons pas !
A ne jamais vouloir défaire nos valises !
Et ne pas souhaiter remarcher sur nos pas. !
Le monde est si immense, il est un labyrinthe !
L’Everest et si haut ! Nous sommes ses fourmis !
Là-bas est un mystère à la lumière éteinte,
Oui ! Tout parait géant, quand on est tout petit.
Nous sommes de ces nains, remplis de convoitises
Toujours à désirer ce que nous n’avons pas !
A ne jamais vouloir défaire nos valises !
Et ne pas souhaiter remarcher sur nos pas. !
Nous sommes ceux qui font sangloter Pénélope,
Le jour ou nous jetons nos trousseaux au bailleur.
Alors, cheval sauvage, au loin l’homme galope,
Pour la bonne raison qu’il a envie d’ailleurs.
C’est dans le voyage qu’il forme sa vieillesse,
Malmène ses espoirs et ses vieux souvenirs,
Car notre terre immense a cette gentillesse,
D’être plein de « là-bas » qu’il devrait découvrir.
Marcher tout droit c’est quoi ? C’est tout laisser derrière !
A force d‘avancer, t’aurais-tu vu grandir ?
Mon pauvre nain curieux, tout petit sur la terre,
Chante seul ta chanson, partir, partir, partir.
A jamais l’horizon s’éteint dans la pénombre,
Marche encore et toujours, marche jusqu’à l’usure,
Avance mon bonhomme, ajoute à tes décombres,
Toutes tes possessions sont perdues à mesure !
Fil2fer
Le 06/06/2011.
Le jour ou nous jetons nos trousseaux au bailleur.
Alors, cheval sauvage, au loin l’homme galope,
Pour la bonne raison qu’il a envie d’ailleurs.
C’est dans le voyage qu’il forme sa vieillesse,
Malmène ses espoirs et ses vieux souvenirs,
Car notre terre immense a cette gentillesse,
D’être plein de « là-bas » qu’il devrait découvrir.
Marcher tout droit c’est quoi ? C’est tout laisser derrière !
A force d‘avancer, t’aurais-tu vu grandir ?
Mon pauvre nain curieux, tout petit sur la terre,
Chante seul ta chanson, partir, partir, partir.
A jamais l’horizon s’éteint dans la pénombre,
Marche encore et toujours, marche jusqu’à l’usure,
Avance mon bonhomme, ajoute à tes décombres,
Toutes tes possessions sont perdues à mesure !
Fil2fer
Le 06/06/2011.