Chez-moi, les planchers et les murs craquent
Les esprits s’extirpent des fissures
Et s’installent parfois sans faire de bruit.
Ils se promènent de gauche à droite
De haut en bas, en travers, à l’envers
Chaque jour, ils me visitent
Sans cogner, sans sonner,
Sans carton d’invitation
Ou de clins d’œil engageants.
Sans crier gare, tout bouge, s’élève,
Grince, tortille, bavarde
C’est ma maison, ou plutôt la leur
Puisque nous partageons demeure
Le plus souvent, sans convenance.
Ils me hantent jour et nuit
Tirant mes couvertures
Comme des brigands, des canailles
Je ne trouve le repos, qu’en catimini.
Mais lorsqu’ils désertent
Ma petite maison
J’attrape à la volée tous leurs mots oubliés
Coincés à la va vite, entre mes murs craquelés
Échappés par mégarde
D’un empressement culotté.
Je me précipite, alors,
Les prends, les bois,
illico,tout d’un trait
Attention, j’arrive,
Je viens vous hanter
D’histoires insolites.
Les esprits s’extirpent des fissures
Et s’installent parfois sans faire de bruit.
Ils se promènent de gauche à droite
De haut en bas, en travers, à l’envers
Chaque jour, ils me visitent
Sans cogner, sans sonner,
Sans carton d’invitation
Ou de clins d’œil engageants.
Sans crier gare, tout bouge, s’élève,
Grince, tortille, bavarde
C’est ma maison, ou plutôt la leur
Puisque nous partageons demeure
Le plus souvent, sans convenance.
Ils me hantent jour et nuit
Tirant mes couvertures
Comme des brigands, des canailles
Je ne trouve le repos, qu’en catimini.
Mais lorsqu’ils désertent
Ma petite maison
J’attrape à la volée tous leurs mots oubliés
Coincés à la va vite, entre mes murs craquelés
Échappés par mégarde
D’un empressement culotté.
Je me précipite, alors,
Les prends, les bois,
illico,tout d’un trait
Attention, j’arrive,
Je viens vous hanter
D’histoires insolites.