La liqueur d’or des blés nous conte l’élégie de ta Lumière
Le vin d’harmonie parcourt mon coeur,
le soleil, au loin, se cache
derrière la citadelle d’amour des violettes et des ancolies,
le doux tintement de la pluie fredonne parfois
le soleil, au loin, se cache
derrière la citadelle d’amour des violettes et des ancolies,
le doux tintement de la pluie fredonne parfois
des couplets de délicatesse,
le diadème de la rosée tremble au chuchotis du vent,
les fanaux de quiétude bercent mon âme,
mon sourire vogue par delà les chemins, par delà les forêts.
le diadème de la rosée tremble au chuchotis du vent,
les fanaux de quiétude bercent mon âme,
mon sourire vogue par delà les chemins, par delà les forêts.
Ma Sirène, mon Épousée,
laisse-moi te dire encore la tendresse de notre romance,
la liqueur d’or des blés nous conte l’épopée de ta Lumière,
le ruban des jours s’écoule, l’été tremble sous le virelai de quiétude,
laisse-moi te dire encore la tendresse de notre romance,
la liqueur d’or des blés nous conte l’épopée de ta Lumière,
le ruban des jours s’écoule, l’été tremble sous le virelai de quiétude,
j’attends l’élégie de tes escarpins
dessus le plancher de mes escaliers,
alors que les pies-grièches se prosternent
devant la torche du matin,
dessus le plancher de mes escaliers,
alors que les pies-grièches se prosternent
devant la torche du matin,
les papillons montent aux cimes des arbres,
les étangs à mon approche, cette nuit,
lors de ma promenade, se sont signés,
éblouis par ma Grâce.
les étangs à mon approche, cette nuit,
lors de ma promenade, se sont signés,
éblouis par ma Grâce.
J’attends l’élégie de tes escarpins, et les étamines de tes rires,
les minutes passent, je demeure assise
face à l’onction de tes rimes de splendeur,
je guette les ruisseaux d’ébène de ta chevelure,
les minutes passent, je demeure assise
face à l’onction de tes rimes de splendeur,
je guette les ruisseaux d’ébène de ta chevelure,
le sceau d’éternité vibre en moi,
mes seins de neige s’enflamment au cristal de ta sève,
les couronnes des nuages, derrière ma croisée,
édictent la corolle de ma liesse.
mes seins de neige s’enflamment au cristal de ta sève,
les couronnes des nuages, derrière ma croisée,
édictent la corolle de ma liesse.
J’attends l’élégie de tes escarpins,
au loin, les sylves s’ouvrent aux chapelets du silence,
dessus le calice de la prée,
viens, mon amante, ma Maîtresse,
au loin, les sylves s’ouvrent aux chapelets du silence,
dessus le calice de la prée,
viens, mon amante, ma Maîtresse,
donne-moi l’astre d’un baiser, je t’en supplie,
j’ai si besoin du Soleil de ta chair,
j’entends maintenant le crissement de tes bas de soie, prends-moi,
vénère-moi, je te dirai des prières de jubilation et de Jouissance !
j’ai si besoin du Soleil de ta chair,
j’entends maintenant le crissement de tes bas de soie, prends-moi,
vénère-moi, je te dirai des prières de jubilation et de Jouissance !
Sophie Rivière