LA GIFLE
Le bitume filait, sous le caoutchouc des roues.
Agrandissant sans cesse la distance entre nous.
L'amour se déchirait, le temps devenait fou ;
L'horizon se fermait, sans avenir, au bout...
Il y avait dix ans d'infinie connivence,
Dix ans de concessions, dix ans d'intolerance ;
Et puis, tout éclata, un soir d'incohérence.
Une gifle, une crise...et puis la « pénitence ».
Tu as ouvert la porte, et jeté ma valise.
Le regard dur et froid comme une cour d'assises.
Je n'ai pas insisté ; tu devenais précise :
« Ne reviens jamais plus ! » Tu gardais la « main-mise ».
Et me voilà chauffeur de mon ego malsain ;
Bloqué sur la pédale de l'accélérateur,
Afin d'entériner le départ d'un noceur.
La gifle était, au fond, l'excuse du destin.
Mais tu la méritais, cette superbe gifle,
Avec ton caractère, agressif, emporté...
Car tu avais tout fait pour me faire craquer,
L'injure au bord des lèvres, les mains comme des griffes.
Et là, je suis bien libre, vers ma nouvelle vie.
Heureux comme un pinson qui se barre du nid,
Pour un arbre plus beau, une prochaine « amie ».
Il était temps, ma foi....Bon sang ! La route fuit.............
Mais un pneu éclate... je pars dans le décor...
Heurtant un parapet, bascule dans le vide...
Et la voiture chute...ma vie devient un bide...
Là...je quitte ce monde...méritais-je ce sort ?
….................................................................
Il paraît que le jour de mon enterrement,
Tu pleurais et hurlais que c'était de ta faute.
Là où je suis, peuchère...je n'ai pas trop la côte ;
Vas-tu me regretter ? Tu disais que je mens.................
Le bitume filait, sous le caoutchouc des roues.
Agrandissant sans cesse la distance entre nous.
L'amour se déchirait, le temps devenait fou ;
L'horizon se fermait, sans avenir, au bout...
Il y avait dix ans d'infinie connivence,
Dix ans de concessions, dix ans d'intolerance ;
Et puis, tout éclata, un soir d'incohérence.
Une gifle, une crise...et puis la « pénitence ».
Tu as ouvert la porte, et jeté ma valise.
Le regard dur et froid comme une cour d'assises.
Je n'ai pas insisté ; tu devenais précise :
« Ne reviens jamais plus ! » Tu gardais la « main-mise ».
Et me voilà chauffeur de mon ego malsain ;
Bloqué sur la pédale de l'accélérateur,
Afin d'entériner le départ d'un noceur.
La gifle était, au fond, l'excuse du destin.
Mais tu la méritais, cette superbe gifle,
Avec ton caractère, agressif, emporté...
Car tu avais tout fait pour me faire craquer,
L'injure au bord des lèvres, les mains comme des griffes.
Et là, je suis bien libre, vers ma nouvelle vie.
Heureux comme un pinson qui se barre du nid,
Pour un arbre plus beau, une prochaine « amie ».
Il était temps, ma foi....Bon sang ! La route fuit.............
Mais un pneu éclate... je pars dans le décor...
Heurtant un parapet, bascule dans le vide...
Et la voiture chute...ma vie devient un bide...
Là...je quitte ce monde...méritais-je ce sort ?
….................................................................
Il paraît que le jour de mon enterrement,
Tu pleurais et hurlais que c'était de ta faute.
Là où je suis, peuchère...je n'ai pas trop la côte ;
Vas-tu me regretter ? Tu disais que je mens.................