Pareille à la clarté familière du jour
Elle est toujours là, la vielle fontaine
Dressant sa tête vers l’auguste azur
Comme si elle disait au ciel, tu vois je retienne
L’eau de tes pluies en mes entrailles
Et d’une immense tendresse, renouvèlent en mon domaine
Le chant piscine des aurores qui éveillent
En ma source le rire des eaux qui mouillaient mes midis
Plus beau que le jour son front lumineux
Et sa fraîche eau qui coule de vivacité et de vie
Dominant le temps, ensoleillé où brumeux
Riante sans fin de l’été et des vents et de l’hiver
Et de n’importe où qu’ils viennent, les oiseaux passagers
Qui se sont habitué à la lyre éclatée de son eau et sa douceur
Et ainsi qu’un champ d’orge où de blé, sa bienveillante intimité
Étanchant le mal de leur soif du jour
Avec la double cadence de leurs interminables chants
Et la joie de leurs cœurs battants d’amour
Comme s’ils lui disaient, merci, merci infiniment
Pareil à Philomèle, l’eau est sa voix et son langage
Enrichissant par sa présence et de son eau pure
En toute libéralité, le calme village
Si bien que sa tête de lionne et son corps qui l’a dresse
Attirait les regards de tous les visiteurs et des passants
Ô doucereuse fontaine ! Je reviens de loin
Pareille à une colombe égarée le soir
Boire de ton eau limpide et qui n’a pas de fin
Bien que les instants sont éphémères
Pour qu’elle explose en moi le torrent de l’extase
Que le temps a défait en ses changements dérisoires
Leurs syllabes et voyelles en détresse.
Elle est toujours là, la vielle fontaine
Dressant sa tête vers l’auguste azur
Comme si elle disait au ciel, tu vois je retienne
L’eau de tes pluies en mes entrailles
Et d’une immense tendresse, renouvèlent en mon domaine
Le chant piscine des aurores qui éveillent
En ma source le rire des eaux qui mouillaient mes midis
Plus beau que le jour son front lumineux
Et sa fraîche eau qui coule de vivacité et de vie
Dominant le temps, ensoleillé où brumeux
Riante sans fin de l’été et des vents et de l’hiver
Et de n’importe où qu’ils viennent, les oiseaux passagers
Qui se sont habitué à la lyre éclatée de son eau et sa douceur
Et ainsi qu’un champ d’orge où de blé, sa bienveillante intimité
Étanchant le mal de leur soif du jour
Avec la double cadence de leurs interminables chants
Et la joie de leurs cœurs battants d’amour
Comme s’ils lui disaient, merci, merci infiniment
Pareil à Philomèle, l’eau est sa voix et son langage
Enrichissant par sa présence et de son eau pure
En toute libéralité, le calme village
Si bien que sa tête de lionne et son corps qui l’a dresse
Attirait les regards de tous les visiteurs et des passants
Ô doucereuse fontaine ! Je reviens de loin
Pareille à une colombe égarée le soir
Boire de ton eau limpide et qui n’a pas de fin
Bien que les instants sont éphémères
Pour qu’elle explose en moi le torrent de l’extase
Que le temps a défait en ses changements dérisoires
Leurs syllabes et voyelles en détresse.