Jamais je n’aurais cru
Qu’une fée des orteils
Exista. Moi qui pieds nus
Toujours, va, en tout côtés
Mes ongles, souvent noirs
Ramassent terre et poils
Je n’aime les couper
Ce sont mes griffes humaines
Je ne cours ni le savon
Ni les coupe-ongles
La crasse les protège
Des coups de soleil
Une nuit, moitié endormi ,
Un chatouillis m’éveilla
Mes orteils odeur de rose
Embaumait ma chambre d’enfant
Mes beaux ongles de diva
Écroulés sur les draps
Faisaient mine bien basse
C’était triste à voir
D’un coup d’aile j’ai reçu
D’une fée, sac rempli
Des dépouilles de mes ongles
S’en était trop de l’ironie
Maintenant, je mets des bas
De laine de mouton
J’espère la prendre en défaut
Entre les mailles du tricot.
Qu’une fée des orteils
Exista. Moi qui pieds nus
Toujours, va, en tout côtés
Mes ongles, souvent noirs
Ramassent terre et poils
Je n’aime les couper
Ce sont mes griffes humaines
Je ne cours ni le savon
Ni les coupe-ongles
La crasse les protège
Des coups de soleil
Une nuit, moitié endormi ,
Un chatouillis m’éveilla
Mes orteils odeur de rose
Embaumait ma chambre d’enfant
Mes beaux ongles de diva
Écroulés sur les draps
Faisaient mine bien basse
C’était triste à voir
D’un coup d’aile j’ai reçu
D’une fée, sac rempli
Des dépouilles de mes ongles
S’en était trop de l’ironie
Maintenant, je mets des bas
De laine de mouton
J’espère la prendre en défaut
Entre les mailles du tricot.