Nombreux sont ceux qui disent que la douleur guérit avec le temps mais j'ai compris que, dans ce cas précis, ces gens-là mentent... Ca fait déjà 9 ans que tu nous as quittés et chaque jour qui passe est difficile. Malgrè tout je n'en parle pas, je "fais avec", j'accepte. Je sais que tu es mieux là où tu es, tu ne souffres plus et tu gardes un oeil sur nous. Pourtant j'aimerais que tu sois là pour voir ce que nous sommes tous devenus, et comme nous sommes restés soudées toutes les 4. J'ai du m'efforcer de grandir plus vite que les autres ados de 14 ans, pour être encore + présente dans la maison, à ton honneur.
C'était loin d'être évident...
Bien qu'inévitable, le départ fut brutal et je n'ai réalisé le drame que quelques jours plus tard. Je m'en suis énormément voulue, j'ai culpabilisé, pendant longtemps j'ai pensé que je n'avais pas de coeur et pas de sentiments. J'ai compris plus tard que ce n'était pas le cas... Au contraire, je me suis rendue compte que cet Amour dont je manque fait que j'en ai un trop-plein à donner, et que j'aime en donner, à quiconque qui l'accepte... Mon immense besoin d'affection, de sécurité, d'être rassurée en permanence vient de là. Maintenant je le sais.
La mort d'un proche est un événement d'une telle violence qu'il est difficilement admissible et acceptable. J'ai eu besoin de temps pour comprendre, pour passer outre ce sentiment d'indifférence dont j'ai pu faire preuve. J'ai refusé l'idée de mort je pense... Je ne voulais pas l'admettre... Mais la tristesse était là, bien enfouie au fond de moi mais elle n'a ressurgi que plus tard... Je t'en ai voulu aussi. Car j'ai vécu ce départ comme un abandon et cela fait que chaque "rupture" relationnelle de ma vie quelle qu'elle soit, m'affecte d'une façon incroyable et me destabilise au plus haut point... Aujourd'hui je ne t'en veux plus (et je m'en veux d'ailleurs de t'en avoir voulu... quelle idée...) J'en veux à cette p**ain de maladie de merde.
Mais je sais que je vis mes relations avec les gens d'une façon différente par rapport à avant...
Tout ceci m'a fait changer, grandir, évoluer, réfléchir... Mais le manque persiste...
Et chaque jour qui passe ton absence me pèse...
C'était loin d'être évident...
Bien qu'inévitable, le départ fut brutal et je n'ai réalisé le drame que quelques jours plus tard. Je m'en suis énormément voulue, j'ai culpabilisé, pendant longtemps j'ai pensé que je n'avais pas de coeur et pas de sentiments. J'ai compris plus tard que ce n'était pas le cas... Au contraire, je me suis rendue compte que cet Amour dont je manque fait que j'en ai un trop-plein à donner, et que j'aime en donner, à quiconque qui l'accepte... Mon immense besoin d'affection, de sécurité, d'être rassurée en permanence vient de là. Maintenant je le sais.
La mort d'un proche est un événement d'une telle violence qu'il est difficilement admissible et acceptable. J'ai eu besoin de temps pour comprendre, pour passer outre ce sentiment d'indifférence dont j'ai pu faire preuve. J'ai refusé l'idée de mort je pense... Je ne voulais pas l'admettre... Mais la tristesse était là, bien enfouie au fond de moi mais elle n'a ressurgi que plus tard... Je t'en ai voulu aussi. Car j'ai vécu ce départ comme un abandon et cela fait que chaque "rupture" relationnelle de ma vie quelle qu'elle soit, m'affecte d'une façon incroyable et me destabilise au plus haut point... Aujourd'hui je ne t'en veux plus (et je m'en veux d'ailleurs de t'en avoir voulu... quelle idée...) J'en veux à cette p**ain de maladie de merde.
Mais je sais que je vis mes relations avec les gens d'une façon différente par rapport à avant...
Tout ceci m'a fait changer, grandir, évoluer, réfléchir... Mais le manque persiste...
Et chaque jour qui passe ton absence me pèse...