La clef des obsessions….
Ô je convoite un jour, croiser les mains en prière
A ce Dieu vénéré au creux de veines sans espoirs
Calquer une étoile, un guide comme tous ces frères
Les yeux enrôlés au ciel, nuages blancs en étendoirs
Bander le regard aux jours aux nuits de misère
Atterrer l'image dans la psyché du boudoir
Où dans le temps les belles sucraient leur rosaire
Entre thé et poudre de riz posée sur peau en devoir
Beauté éphémère rit au nez de savates meurtrières
Usées de la semelle vous immerge dans le noir
Nul n'est Maître de sa vie quand les sablières
Drapent le corps qui se meurt en fond d’urinoirs
On traîne quatre planches au delà en avant première
Depuis le premier pas aux fragrances d'encensoir
Au prix d'efforts pour une vie lointaine et entière
Maître corbeau, visage serin, prie en latin sur son juchoir
Et le monde tourne encore malgré les piqués de vipères
Ceux qui partis ne reviendront au nichoir
Envolés de cette terre qui se chante en mère
De son sein abandonne ses fils dans l'entonnoir
Ces hommes aux projets qui n'auront plus de repère
Combien sont-ils sur la liste de fin, du désespoir
Les croque-morts, métier prisé en surenchère
Jamais aboli par la faucheuse armée d’un cochoir...
LILASYS
Ô je convoite un jour, croiser les mains en prière
A ce Dieu vénéré au creux de veines sans espoirs
Calquer une étoile, un guide comme tous ces frères
Les yeux enrôlés au ciel, nuages blancs en étendoirs
Bander le regard aux jours aux nuits de misère
Atterrer l'image dans la psyché du boudoir
Où dans le temps les belles sucraient leur rosaire
Entre thé et poudre de riz posée sur peau en devoir
Beauté éphémère rit au nez de savates meurtrières
Usées de la semelle vous immerge dans le noir
Nul n'est Maître de sa vie quand les sablières
Drapent le corps qui se meurt en fond d’urinoirs
On traîne quatre planches au delà en avant première
Depuis le premier pas aux fragrances d'encensoir
Au prix d'efforts pour une vie lointaine et entière
Maître corbeau, visage serin, prie en latin sur son juchoir
Et le monde tourne encore malgré les piqués de vipères
Ceux qui partis ne reviendront au nichoir
Envolés de cette terre qui se chante en mère
De son sein abandonne ses fils dans l'entonnoir
Ces hommes aux projets qui n'auront plus de repère
Combien sont-ils sur la liste de fin, du désespoir
Les croque-morts, métier prisé en surenchère
Jamais aboli par la faucheuse armée d’un cochoir...
LILASYS