LA CHAMBRE DE MA MEILLEURE AMIE
Venez avec moi, je vous emmène dans la chambre de ma meilleure amie, celle de mon enfance et de mon adolescence. Cette pièce était assez grande, elle donnait sur un balcon, avec vue dégagée sur une grande cour bordée de chênes ou nous avons grandi. Cette chambre ne ressemblait à aucune autre. La décoration était atypique ; sur le pan d’un mur, il y avait un grand tapis persan dominé par la couleur verte, il représentait une énorme mosquée dans un jardin d’Eden. Dans un coin, trônait un énorme piano noir laqué ou mon amie faisait souvent des gammes. Sur ce piano, scintillaient quelques bougies allumées, même en plein jour. Cela donnait une ambiance chaude, chaleureuse et feutrée. Sur les autres murs, il y avait des étagères ou étaient rangés des livres disparates, posés ci et là, dans un désordre organisé. Sur le grand lit, son chat ronronnait, étendu de tout son long, ne se souciait guère de nous.
Cette chambre était notre refuge, on y lisait, on écoutait de la musique et on y faisait nos devoirs avec les encyclopédies Quillet, à notre disposition. Pour moi, cela tenait du miracle, car chez moi, je n’avais qu’un dictionnaire.
A la porte, sa grand-mère s’invitait pour partager nos bons moments, curieuse et avide de beaucoup de choses, elle nous dispensait son savoir, faut dire qu’elle était institutrice avant d’être à la retraite. A son apparence, on devinait ce qu’elle avait fait de sa vie. Très mince et élancée, elle était toujours pimpante, habillée de tenue toujours à la mode, très joliment coiffée portant des bijoux qu’elle confectionnait elle-même. Cette grand-mère attendrissante nous gâtait en friandises, elle nous goinfrait de viennoiseries et de belles tasses de chocolat chaud, au moment du goûter. Longtemps je me souviendrais de ces moments de joie partagée. On ne voyait pas le temps passer. Cette chambre était propice aux confidences et aux secrets.
Venez avec moi, je vous emmène dans la chambre de ma meilleure amie, celle de mon enfance et de mon adolescence. Cette pièce était assez grande, elle donnait sur un balcon, avec vue dégagée sur une grande cour bordée de chênes ou nous avons grandi. Cette chambre ne ressemblait à aucune autre. La décoration était atypique ; sur le pan d’un mur, il y avait un grand tapis persan dominé par la couleur verte, il représentait une énorme mosquée dans un jardin d’Eden. Dans un coin, trônait un énorme piano noir laqué ou mon amie faisait souvent des gammes. Sur ce piano, scintillaient quelques bougies allumées, même en plein jour. Cela donnait une ambiance chaude, chaleureuse et feutrée. Sur les autres murs, il y avait des étagères ou étaient rangés des livres disparates, posés ci et là, dans un désordre organisé. Sur le grand lit, son chat ronronnait, étendu de tout son long, ne se souciait guère de nous.
Cette chambre était notre refuge, on y lisait, on écoutait de la musique et on y faisait nos devoirs avec les encyclopédies Quillet, à notre disposition. Pour moi, cela tenait du miracle, car chez moi, je n’avais qu’un dictionnaire.
A la porte, sa grand-mère s’invitait pour partager nos bons moments, curieuse et avide de beaucoup de choses, elle nous dispensait son savoir, faut dire qu’elle était institutrice avant d’être à la retraite. A son apparence, on devinait ce qu’elle avait fait de sa vie. Très mince et élancée, elle était toujours pimpante, habillée de tenue toujours à la mode, très joliment coiffée portant des bijoux qu’elle confectionnait elle-même. Cette grand-mère attendrissante nous gâtait en friandises, elle nous goinfrait de viennoiseries et de belles tasses de chocolat chaud, au moment du goûter. Longtemps je me souviendrais de ces moments de joie partagée. On ne voyait pas le temps passer. Cette chambre était propice aux confidences et aux secrets.