Le mur d’eau s’époumone si fort
Qu’à travers l’épaisse broussaille,
Je parviens en tendant l’écoute
A deviner sans le moindre doute
La vigueur de la grande bataille
Entre courants trompe-la-mort !
Les remous du point de chute
Oscillent tant sous mes pieds
Que j’ai manqué à mainte fois,
De laisser la nature par sa loi
Me faire plier à sa volonté
En dépit de toutes mes luttes
Le voile d’écumes franchi
Dans la caverne sans âge,
Je me suis donc laissé tenter
A me laisser soudain guider
Par une femme sans visage
Qui m’avait reçu en ami…
Dépourvue de tous ses traits
Dans le timbre de son silence,
Elle me sourit avec le cœur
En me fixant en douceur,
De son âme qui s’élance
En moi qui m’y soustrait
Mes pensées en apnée
Ventilent en mon for intérieur,
La douce sérénité de sa grâce
Qui au fil des heures amasse
En moi, pour mon bonheur
Le plébiscite de ma volonté…
Rien ne laissait soupçonner ici
L’existence cachée d’un village,
Confiné dans les profondeurs
D’un monde où les explorateurs
Pensaient dans leurs voyages,
Avoir été de toutes les parties
Un lac à l’orée de maisons
Miroite sur les stalactites,
Une pluie de reflets indigo
Sous les brèches de faisceaux
Du soleil qui comme un mythe
Ne laissait présager des saisons !
Nul office au bourreau du temps
Qui a gracié le secret bien gardé
D’un univers où s’opère la magie
Pour les doux rêveurs engourdis,
A tous ceux qui croient aux fées
La cascade de Borela les attend...
Qu’à travers l’épaisse broussaille,
Je parviens en tendant l’écoute
A deviner sans le moindre doute
La vigueur de la grande bataille
Entre courants trompe-la-mort !
Les remous du point de chute
Oscillent tant sous mes pieds
Que j’ai manqué à mainte fois,
De laisser la nature par sa loi
Me faire plier à sa volonté
En dépit de toutes mes luttes
Le voile d’écumes franchi
Dans la caverne sans âge,
Je me suis donc laissé tenter
A me laisser soudain guider
Par une femme sans visage
Qui m’avait reçu en ami…
Dépourvue de tous ses traits
Dans le timbre de son silence,
Elle me sourit avec le cœur
En me fixant en douceur,
De son âme qui s’élance
En moi qui m’y soustrait
Mes pensées en apnée
Ventilent en mon for intérieur,
La douce sérénité de sa grâce
Qui au fil des heures amasse
En moi, pour mon bonheur
Le plébiscite de ma volonté…
Rien ne laissait soupçonner ici
L’existence cachée d’un village,
Confiné dans les profondeurs
D’un monde où les explorateurs
Pensaient dans leurs voyages,
Avoir été de toutes les parties
Un lac à l’orée de maisons
Miroite sur les stalactites,
Une pluie de reflets indigo
Sous les brèches de faisceaux
Du soleil qui comme un mythe
Ne laissait présager des saisons !
Nul office au bourreau du temps
Qui a gracié le secret bien gardé
D’un univers où s’opère la magie
Pour les doux rêveurs engourdis,
A tous ceux qui croient aux fées
La cascade de Borela les attend...