23 juin 2011
Demain craque,
L’arbre au hamac est braque.
Fourmillement d’hydre minuscule.
Sous mes pieds d’Hercule des fourmis
Et des feuilles, faibles et rudes, craquellent.
C’est l’autonome en été.
T’étais trop téméraire,
Trop fière pour me dire quelqu’unes des larmes
Que tu m’as versé ;
Sur mon corps d’huile deux mains et la lumière
De soleils moins noirs sont déversés. A l’automne en été
Tu es parti. Le teint moins grève sur la plage,
Plus de galets, ton visage s’arrondissait aux rouleaux :
Tu souriais.
Après départ, que dire derrière
Les vagues, le vent, la mer…
Les bras d’Yvan…t’ont emporté !,
Rieuse ! Joviale ; m’ont déporté
De toi. Il ne me reste, triste, sauvage
Que cet hamac qui tangue dans un monde qui craque.
Demain craque,
L’arbre au hamac est braque.
Fourmillement d’hydre minuscule.
Sous mes pieds d’Hercule des fourmis
Et des feuilles, faibles et rudes, craquellent.
C’est l’autonome en été.
T’étais trop téméraire,
Trop fière pour me dire quelqu’unes des larmes
Que tu m’as versé ;
Sur mon corps d’huile deux mains et la lumière
De soleils moins noirs sont déversés. A l’automne en été
Tu es parti. Le teint moins grève sur la plage,
Plus de galets, ton visage s’arrondissait aux rouleaux :
Tu souriais.
Après départ, que dire derrière
Les vagues, le vent, la mer…
Les bras d’Yvan…t’ont emporté !,
Rieuse ! Joviale ; m’ont déporté
De toi. Il ne me reste, triste, sauvage
Que cet hamac qui tangue dans un monde qui craque.