L’éloge de la paresse
C’est du bout que tu me déloges,
Vue d’un doc sur le paresseux,
Mais sans son ne sort de sa gorge,
Sa lenteur me rend tout poisseux.
Solitaire, mange toute ma feuille
Fainéant désoeuvré traînard,
Arboricole, mais en fauteuil
Oisif, indolent, pantouflard.
Pelage, confondant la nature,
Des branches, s’accroche à trois doigts,
Acrobate, au haut de la mature,
Ce pantouflard adore son bois.
Et s’il ne va sur le beau trône,
Par semaine, qu’une seule fois,
Se reposer toujours il prône,
Sympa sous on gentil minois.
C’est du bout que tu me déloges,
Vue d’un doc sur le paresseux,
Mais sans son ne sort de sa gorge,
Sa lenteur me rend tout poisseux.
Solitaire, mange toute ma feuille
Fainéant désoeuvré traînard,
Arboricole, mais en fauteuil
Oisif, indolent, pantouflard.
Pelage, confondant la nature,
Des branches, s’accroche à trois doigts,
Acrobate, au haut de la mature,
Ce pantouflard adore son bois.
Et s’il ne va sur le beau trône,
Par semaine, qu’une seule fois,
Se reposer toujours il prône,
Sympa sous on gentil minois.
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