L’éternité de ton visage
Je dépose à chaque printemps, en robe de soie,
dessus l’aurore de ta fenêtre,
vêtue de ma seule présence,
le trésor de mes odes de Douceur,
dessus l’aurore de ta fenêtre,
vêtue de ma seule présence,
le trésor de mes odes de Douceur,
et la rose de notre Amour,
ô ma Muse, ma Sirène,
laisse-moi aller par delà le soleil de nos existences,
là où surgit la péninsule de ta clarté.
ô ma Muse, ma Sirène,
laisse-moi aller par delà le soleil de nos existences,
là où surgit la péninsule de ta clarté.
Je vis à tes pieds,
dedans
l’isthme de la vraie vie,
en l’orée des jours,
dedans
l’isthme de la vraie vie,
en l’orée des jours,
laisse-moi me pénétrer de ta Lumière,
et de l’éternité de ton visage,
et voguer dans les parfums des violettes blanches,
vers les rives de tes yeux.
et de l’éternité de ton visage,
et voguer dans les parfums des violettes blanches,
vers les rives de tes yeux.
Dès que tu t’absentes, je placarde
sur
les murs invisibles des bocages,
l’océan de ta délicatesse,
sur
les murs invisibles des bocages,
l’océan de ta délicatesse,
les sentiers et les ruisseaux
tissent sur les parois de ta chair
l’hostie de ta poésie,
et les jardins de ta Grâce.
tissent sur les parois de ta chair
l’hostie de ta poésie,
et les jardins de ta Grâce.
Les cygnes glissent sur la peau des lacs,
et se courbent de dévotion
à l’énoncé de ton nom de baptême,
alors accueille-moi en tes paumes, et je deviendrai Tienne !
et se courbent de dévotion
à l’énoncé de ton nom de baptême,
alors accueille-moi en tes paumes, et je deviendrai Tienne !
Sophie Rivière