Lâcher prise, cérébral casse tête
Il était une fois … de trop cette fois
Le conte se résume sur la croix
Si la flèche décoche l’émoi
La tienne écorche ma foi
Celle qui croyait en toi
Même si je m’accroche à ta voix
Dans la brèche son écho se fourvoie
Ta tristesse embroche ma joie
Ton départ proche me foudroie
Je suis gavroche sans toit
Quel avenir à mon essor
De ma vie face à ta mort
Tout parfum s’évapore
Vu qu’aucun corps à corps
Ne subsiste encore
Rien qu’en désaccord
Plus d’envie que j’adore
La faim de nous me dévore
Pas de remède ni précieux apport
Pour mon cœur victime du sort
Je n’ai plus rien
De mal ou de bien
Plus aucun lien
Même l’infime brin
D’espoir sans lendemain
N’a d’autre festin
Qu’une miette de pain
Vulgaire peau de chagrin
Pour guider mon destin
Le volet de notre amour
Se ferme pour toujours
Notre issue sans secours
Se scelle à double tour
Sa nuit abat le jour
Dans la noirceur vautour
Nos cœurs sont lourds
De regrets pour dernier atour
Sur ton lit d’hôpital
La machine t’est vitale
Ton corps se fane tel végétal
Lâcher prise, casse tête cérébral
Je suis pris entre ton aval
Et cette indubitable morale
Si l’euthanasie, illégale
Est à ce point final
Je ponctuerai si mal
Par cet adieu brutal
Que faire de nos futurs anniversaires
À part les vivre avec toi au cimetière
Vies à vies d’hommes et demoiselles
Les anges vivent ici sans zèle
Mais quand les pluies diluent, viennent
De ce temps où l’on perd sienne
Cupidon nous est étrange
Qu’est-ce donc alors être ange ?
Si ce n’est que vérité entre parenthèse
Des mensonges que nos parents taisent
À part les vivre avec toi au cimetière
Vies à vies d’hommes et demoiselles
Les anges vivent ici sans zèle
Mais quand les pluies diluent, viennent
De ce temps où l’on perd sienne
Cupidon nous est étrange
Qu’est-ce donc alors être ange ?
Si ce n’est que vérité entre parenthèse
Des mensonges que nos parents taisent