J’ouvre la porte du jour
J’ouvre la porte du jour,
les vagues de clarté des clématites m’accueillent,
et m’ensorcellent,
je grave pour Toi, à la craie du monde,
les vagues de clarté des clématites m’accueillent,
et m’ensorcellent,
je grave pour Toi, à la craie du monde,
dessus les ciels d’azur,
dessus les arbres des bocages,
et les dais des nuages,
des étoiles filantes, et des messages de félicité.
dessus les arbres des bocages,
et les dais des nuages,
des étoiles filantes, et des messages de félicité.
Sachez-le,
vous qui me lisez,
rien n’est plus beau
que la cité de ta Lumière,
vous qui me lisez,
rien n’est plus beau
que la cité de ta Lumière,
et
que la sublimité de tes courbes.
Vois, ma Bien-Aimée, ma Fée,
le printemps naît de ton salut aux couleurs,
que la sublimité de tes courbes.
Vois, ma Bien-Aimée, ma Fée,
le printemps naît de ton salut aux couleurs,
tandis qu’au loin, vers l’occident,
dansent les psaumes des roses,
les oiseaux gravent en mes paumes menues
des faire-parts de tendresse,
dansent les psaumes des roses,
les oiseaux gravent en mes paumes menues
des faire-parts de tendresse,
et des palimpsestes de Grâce.
Je ne peux pas m’éloigner de ta présence,
laisse-moi laper
l’eau de ta délicatesse,
Je ne peux pas m’éloigner de ta présence,
laisse-moi laper
l’eau de ta délicatesse,
les bras des sentiers me happent,
pour me pousser
vers les continents d’autres océans,
toutefois, je refuse,
pour me pousser
vers les continents d’autres océans,
toutefois, je refuse,
je veux m’arrimer
au radeau de ta chair,
à
la pluie de ta chevelure d’ébène,
au radeau de ta chair,
à
la pluie de ta chevelure d’ébène,
au règne de ton Soleil,
et à l’argile de nos mots,
car sache-le,
tu es ma Reine de douceur !
et à l’argile de nos mots,
car sache-le,
tu es ma Reine de douceur !
Sophie Rivière