Pour toi Danièle, ma Fille qui a volontairement quitté ce monde à trente huit ans ( en 1989 il me semble que c’était hier ) pour un chagrin que nous ne pouvions plus effacer comme lorsque tu étais enfant….
En ces jours de Toussaint c’est ton enfance dont je me rappelle en premier. Toi, toute petite, le petit doigt levé et de ta petite voix : « Poupillon… poupillon ! » Ils te fascinaient déjà les papillons… et à seize ans au
Retour d’une promenade en forêt , tu as écrit d’un jet ce poème dont tu avais bien voulu me donner copie ( que j’ai à peine arrangé pour la forme ), l’intitulant :
La jeune fille et le papillon
Papillon là haut tu voles
Tu te poses sur les fleurs
Et tu assèches leurs pleurs
Puis reprend ta course folle
Ma pensée comme toi s'envole
Et mon cœur est une fleur
Pour un amour qui fait peur
Mes espérances sont folles…
Papillon à la vie brève
Tu as rampé sans trêve
Sur cette terre comme nous
Mais tu as changé c'est fou
Papillon comme je t'envie
Tu as une courte vie
Tu danses dans le soleil
Les fleurs t'ont donné leur miel
Papillon avec tes ailes
Chaque jour avec du zèle
Je grimperai tout là haut
Pour oublier tous mes maux ...
Danièle J.
…………………………….
Mots prémonitoires déjà, mais comme ce matin lors de mon passage
Devant ce petit casier où tu es bien moins qu’en tous les lieux que
Tu fréquentais, comme à chaque fois, c’est cet extrait du poème de
Francis Carco dont les mots me reviennent en mémoire :
Ton ombre est toujours dans la rue
Près ( des lieux ) où je t'ai si souvent attendue,
Mais tu es morte
Et ton ombre, depuis, est toujours à la porte.
Quand je m'en vais, c'est à présent moi qu'elle suit
Craintivement, comme une bête.
Si je m'arrête, elle s'arrête.
Si je lui parle, elle s'enfuit.
Ton ombre est couleur de la pluie,
De mes regrets, du temps qui passe.
Elle disparaît et s'efface
Mais envahit tout, à la nuit.
…………………………….
Comme je l’espère pour toi cette paix que tu as voulu retrouver…
Jan
En ces jours de Toussaint c’est ton enfance dont je me rappelle en premier. Toi, toute petite, le petit doigt levé et de ta petite voix : « Poupillon… poupillon ! » Ils te fascinaient déjà les papillons… et à seize ans au
Retour d’une promenade en forêt , tu as écrit d’un jet ce poème dont tu avais bien voulu me donner copie ( que j’ai à peine arrangé pour la forme ), l’intitulant :
La jeune fille et le papillon
Papillon là haut tu voles
Tu te poses sur les fleurs
Et tu assèches leurs pleurs
Puis reprend ta course folle
Ma pensée comme toi s'envole
Et mon cœur est une fleur
Pour un amour qui fait peur
Mes espérances sont folles…
Papillon à la vie brève
Tu as rampé sans trêve
Sur cette terre comme nous
Mais tu as changé c'est fou
Papillon comme je t'envie
Tu as une courte vie
Tu danses dans le soleil
Les fleurs t'ont donné leur miel
Papillon avec tes ailes
Chaque jour avec du zèle
Je grimperai tout là haut
Pour oublier tous mes maux ...
Danièle J.
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Mots prémonitoires déjà, mais comme ce matin lors de mon passage
Devant ce petit casier où tu es bien moins qu’en tous les lieux que
Tu fréquentais, comme à chaque fois, c’est cet extrait du poème de
Francis Carco dont les mots me reviennent en mémoire :
Ton ombre est toujours dans la rue
Près ( des lieux ) où je t'ai si souvent attendue,
Mais tu es morte
Et ton ombre, depuis, est toujours à la porte.
Quand je m'en vais, c'est à présent moi qu'elle suit
Craintivement, comme une bête.
Si je m'arrête, elle s'arrête.
Si je lui parle, elle s'enfuit.
Ton ombre est couleur de la pluie,
De mes regrets, du temps qui passe.
Elle disparaît et s'efface
Mais envahit tout, à la nuit.
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Comme je l’espère pour toi cette paix que tu as voulu retrouver…
Jan