On aime dans nos vie des milliers de choses,
Parfois même, on en meurt, car l'amour en est la cause,
Alors nous décidons d'en faire des lignes, des proses,
Pour tenter de passer à autre chose,
La passion nait dans l'univers de nos pensées,
Pour mourir dans l'immensité de nos coeurs blessés,
De caresses incessantes aux griffures sanglantes
Laissant à vif les cicatrices de nos vies pressantes,
Prenons le temps d'aimer sans retour,
De donner notre coeur sans aucun détour,
Soyons ce que nous sommes devant la foule qui se presse
Sans masque sur le visage, de tout ce qui nous oppresse,
Je me mets à nu devant vous mes amis,
Plus le temps de tricher, plus l'envie,
Après tout je ne suis pas plus qu'un homme
Descendant direct des mangeurs de la pomme,
A cet instant je vous dévoile ma flamme,
En effet je vous aime poètes affames,
Vous êtes tout ce que je cherchais depuis le début,
Des amis, des frères déchus,
Ne portez pas sur moi votre courroux,
Car des âmes errantes vous êtes jusqu'au bout,
Cherchant comme moi les raisons de votre venu ici bas,
Mais croyez moi, des réponses, il n'y en a pas,
Je ne cherche pas un sens à ce poème
Car après tout ces mots sont tous les même,
Mais pour une fois je vous dis je t'aime,
Car l'amitié n'est pas qu'un fil de bohème,
Gabriel