Je veux graver les lys de ta joliesse au fronton du monde
Les asphodèles resplendissent
sur la prée ce matin,
sous les paupières de flamme du soleil,
Les asphodèles resplendissent
sur la prée ce matin,
sous les paupières de flamme du soleil,
tandis que les passereaux énoncent aux astres
la plénitude de ta beauté,
et la douceur des odes saphiques,
la plénitude de ta beauté,
et la douceur des odes saphiques,
ô ma Vénérée, mon âme,
toi qui aimes la langueur des nuages
qui passent non loin de nous en notre province du Maine.
toi qui aimes la langueur des nuages
qui passent non loin de nous en notre province du Maine.
Je cours parmi les corolles du vent,
les fleurs se couchent à l’annonce de mes pas,
les arbres m’enseignent l’harmonie du monde,
les fleurs se couchent à l’annonce de mes pas,
les arbres m’enseignent l’harmonie du monde,
je vais à la gare où arrivera bientôt ton train,
j’ai tant besoin de toi,
de l’innocence de tes baisers,
j’ai tant besoin de toi,
de l’innocence de tes baisers,
et de tes seins fiers et lourds contre les miens.
Je viens vers toi, je revois la cerise de ta bouche,
la sveltesse de ton corps,
Je viens vers toi, je revois la cerise de ta bouche,
la sveltesse de ton corps,
et l’azur de tes yeux,
je te veux, je veux te posséder à nouveau,
et graver dessus la clarté de ton coeur
je te veux, je veux te posséder à nouveau,
et graver dessus la clarté de ton coeur
les lys de ta joliesse au fronton du monde.
Viens vite en mes bras, toi qui es partie un jour sans raison,
ô ma Déesse, ma Muse,
Viens vite en mes bras, toi qui es partie un jour sans raison,
ô ma Déesse, ma Muse,
que je sente palpiter ton coeur passionné d’amante,
je t’aperçois sur le quai, belle en ta robe de lin
comme aux premiers jours de notre passion,
je t’aperçois sur le quai, belle en ta robe de lin
comme aux premiers jours de notre passion,
dans quelques minutes, nous reprendrons nos heures folles,
et nous connaîtrons de nouveau
la félicité de nos amours si pures et si belles !
et nous connaîtrons de nouveau
la félicité de nos amours si pures et si belles !
Sophie Rivière