Je te suis
Les bras du Soleil m’enlacent et m’embrasent,
j’accours vers l’isthme de ta douceur,
vers le lierre de tes odes saphiques,
qui me déifient,
j’accours vers l’isthme de ta douceur,
vers le lierre de tes odes saphiques,
qui me déifient,
sur le bateau de la terre,
sur tous les océans, sur tous les continents,
ô ma Muse, ma Sirène, ma Vie,
je te suis.
sur tous les océans, sur tous les continents,
ô ma Muse, ma Sirène, ma Vie,
je te suis.
Je suis la poésie de ta Lumière
qui libère les rus, les rivières, et les fleuves
je suis l’enfant de tes printemps,
ta poétesse qui ouvres la fenêtre des jours.
qui libère les rus, les rivières, et les fleuves
je suis l’enfant de tes printemps,
ta poétesse qui ouvres la fenêtre des jours.
Laisse-moi t’égrener la peau nue des saisons,
la brise soulevant nos longues chevelures d’ébène,
et les rayons traversant au loin le dais des nuages,
car seul nous importe l’instant présent,
la brise soulevant nos longues chevelures d’ébène,
et les rayons traversant au loin le dais des nuages,
car seul nous importe l’instant présent,
et l’infinie délicatesse de nos paumes entrelacées
quand nous sortons
dans les rues dedans Paris,
là où ne règne que l’indifférence et la haine.
quand nous sortons
dans les rues dedans Paris,
là où ne règne que l’indifférence et la haine.
Je te suis partout
depuis je suis devenue tienne,
depuis que tu m’as révélé l’éternité de la Splendeur,
avec Toi, les barrages du temps sautent,
depuis je suis devenue tienne,
depuis que tu m’as révélé l’éternité de la Splendeur,
avec Toi, les barrages du temps sautent,
je te redécouvre à chaque horizon.
A ton apparition
les oiseaux t’encerclent,
et te content des lais de Grâce,
A ton apparition
les oiseaux t’encerclent,
et te content des lais de Grâce,
je vis à l’ombre de tes paupières.
Je vis dans la pénombre de ton halo de rosée,
ma Soeur de volupté,
guide-moi ce soir
Je vis dans la pénombre de ton halo de rosée,
ma Soeur de volupté,
guide-moi ce soir
jusqu’à la péninsule de mes spasmes,
jusqu’à l’épopée de notre tendresse,
et
vogue en moi !
jusqu’à l’épopée de notre tendresse,
et
vogue en moi !
Sophie Rivière