Je te cherche sans cesse
Ce soir,
le long des rives,
la Seine a des reflets de sang,
des péniches passent devant moi,
je me tiens debout,
indifférente au vent
qui balaye mon visage,
ma chevelure brune,
et ma robe.
Je t’attends, mon amante,
toi que j’ai rencontrée
un soir de mai
pareil à celui-ci,
j’ai connu à tes côtes
l’hymne de la Jouissance,
mais tu es partie voilà peu,
depuis lors,
mes bras se referment contre mes bras,
je te cherche sans cesse,
mes larmes de solitude
disent la douleur de mon âme.
Reviens vers moi
ma Douce,
reviens baisoter mes seins fiers et lourds,
reviens magnifier
les criques de mon pertuis,
et l’antre de ma grotte d’amour ;
Je te chercherai encore
demain et les autres jours
cependant,
je ne pleure pas,
car je sais
que tu m’aimes,
et que nous nous retrouverons
car nous avons prêté allégeance
à l’Amour, à Sappho, et aux Femmes !
Sophie Rivière
Ce soir,
le long des rives,
la Seine a des reflets de sang,
des péniches passent devant moi,
je me tiens debout,
indifférente au vent
qui balaye mon visage,
ma chevelure brune,
et ma robe.
Je t’attends, mon amante,
toi que j’ai rencontrée
un soir de mai
pareil à celui-ci,
j’ai connu à tes côtes
l’hymne de la Jouissance,
mais tu es partie voilà peu,
depuis lors,
mes bras se referment contre mes bras,
je te cherche sans cesse,
mes larmes de solitude
disent la douleur de mon âme.
Reviens vers moi
ma Douce,
reviens baisoter mes seins fiers et lourds,
reviens magnifier
les criques de mon pertuis,
et l’antre de ma grotte d’amour ;
Je te chercherai encore
demain et les autres jours
cependant,
je ne pleure pas,
car je sais
que tu m’aimes,
et que nous nous retrouverons
car nous avons prêté allégeance
à l’Amour, à Sappho, et aux Femmes !
Sophie Rivière