JE T’AIME
Qu’il est bon de dire ce mot
En le pensant vraiment
Le dire autant de fois qu’on le ressent
Sans retenue, sans faux semblant
Dans le soupir d’un doux élan
Laisser ce mot sortir du cœur
Comme un oiseau sort de sa cage
Ouvrir son cœur à double page
Et plutôt que le taire dans un pudique enfermement
Le crier fort comme un dément
Même en pleurant, même en tremblant
A ne jamais prononcer ce mot si charmant
Vaut mieux assurément le dire trop souvent
Garder secret au fond de soi ce beau sentiment
Serait pour moi un poids trop pesant
Quelquefois les yeux le disent si fortement
Que le silence devient alors suffisant
Et même, si dans mes derniers instants,
Le souffle me manquait pour le prononcer
Je te le dirai tout bas, dans un balbutiement
Afin que nos braises qui vont s’amenuisant
Rougissent encore quelques instants
Et nous éclairent dans le jour qui descend
Qu’il est bon de dire ce mot
En le pensant vraiment
Le dire autant de fois qu’on le ressent
Sans retenue, sans faux semblant
Dans le soupir d’un doux élan
Laisser ce mot sortir du cœur
Comme un oiseau sort de sa cage
Ouvrir son cœur à double page
Et plutôt que le taire dans un pudique enfermement
Le crier fort comme un dément
Même en pleurant, même en tremblant
A ne jamais prononcer ce mot si charmant
Vaut mieux assurément le dire trop souvent
Garder secret au fond de soi ce beau sentiment
Serait pour moi un poids trop pesant
Quelquefois les yeux le disent si fortement
Que le silence devient alors suffisant
Et même, si dans mes derniers instants,
Le souffle me manquait pour le prononcer
Je te le dirai tout bas, dans un balbutiement
Afin que nos braises qui vont s’amenuisant
Rougissent encore quelques instants
Et nous éclairent dans le jour qui descend