On doit se fondre dans la foule, avoir l'air le plus normal Sourire dans les diners familiales, en priant de noyer le mal Rongé par l'absence, des journées folles, sans cavalières a emmener danser aux bals On n'aiment plus personne, personne ne nous aiment Main dans la main avec l'amour des fantômes pâles L'inquiétude de la peur , la solitude des rumeurs Brulent mes journées avant qu'elles commencent La quiétude des fleurs, l'insouciance des odeurs Brulent mon âme avant qu'elle n'éclate en silence Est ce que tu existes, est ce que tu existes Pour que j'ai envie d'exister vraiment Les étoiles brillent peut être pour moi Mais pourquoi les regarder si je suis seulement Des mannequins défilent en vain , mon polaroid a la volée Un souffle sur ma peau , la fenetre est recouverte de buée Des coeurs enfilés sur le chemin, des flèches renversés Une voix suave et sensuel, une télé inerte avant le couché Des solitaires, des micro-ondes et des jours de congés L'inquiétude de la peur , la solitude des rumeurs Brulent mes journées avant qu'elles commencent La quiétude des fleurs, l'insouciance des odeurs Brulent mon âme avant qu'elle n'éclate en silence Est ce que tu existes, est ce que tu existes Pour que j'ai envie d'exister vraiment Les étoiles brillent peut être pour moi Mais pourquoi les regarder si je suis seulement On se doit de divorçé d'une réalité incertaine, Des mirroirs diformes, des oasis sans formes, S'exterioriser pour oublier ce qu'est la peine, J'aime bien quand le fantasme se rie du passé Rêver que je n'attende rien mais que tous vienne