Je suis un chien suspect, j’ai passé mon enfance à tirer sur une corde sans jamais pouvoir me pendre, un air malsain m’a souvent accompagné, loin d’une réalité que j’aurais voulu tout autre, emporté par des vagues aux larmes déferlantes j’ai subi les marées les courants les sacs et les ressacs où se brisent les âmes perdues, où se noient les espoirs les plus vifs et les plus fous mais aussi les plus sages.
Vivre dans ce milieu austère, frapper le rocher pour le rendre plus tendre, divaguer un instant aux portes d’une plage semée de sable blanc, à deux pas d’un foyer chaleureux aux braises rassurantes, se soumettre enfin sans fin, au flux et au reflux d’un morne océan.
Appeler au secours l’éclair qui ensoleille l’espace bouillonnant d’écumes aux odeurs âpres, aux rayons amers, aux remous incessants, aux lueurs opaques couleur de sang.
Essayer de puiser un frêle espoir où le rêve viendrait effacer les traces d’un destin incertain soumis aux vents mauvais, qui broient les bateaux ivres loin des beaux rivages où émergent et flottent les récifs fuyants.
Penser aux malheureux noyés broyés, victimes de délires voulus, happés sous la lune fuyante, près des nuages rasants aux lames affûtées comme des sabres par certains esprits malins malsains.
Prier quand le silence soudain revient, implorer Dieu, aussi discret qu’une âme au pied de sa tombe.
Hurler son désespoir en salivant une dernière fois sous une lune pâle!.
Compter parmi les chagrins les plus redoutables de la vie celui de perdre ses parents et ses amis sans pouvoir vieillir encore plusieurs années ensemble, évoquer leur ombre, être de plus en plus seul et agoniser comme un clochard trainant toujours en témoignage un bout de corde rompue autour du cou,.
Vivre dans ce milieu austère, frapper le rocher pour le rendre plus tendre, divaguer un instant aux portes d’une plage semée de sable blanc, à deux pas d’un foyer chaleureux aux braises rassurantes, se soumettre enfin sans fin, au flux et au reflux d’un morne océan.
Appeler au secours l’éclair qui ensoleille l’espace bouillonnant d’écumes aux odeurs âpres, aux rayons amers, aux remous incessants, aux lueurs opaques couleur de sang.
Essayer de puiser un frêle espoir où le rêve viendrait effacer les traces d’un destin incertain soumis aux vents mauvais, qui broient les bateaux ivres loin des beaux rivages où émergent et flottent les récifs fuyants.
Penser aux malheureux noyés broyés, victimes de délires voulus, happés sous la lune fuyante, près des nuages rasants aux lames affûtées comme des sabres par certains esprits malins malsains.
Prier quand le silence soudain revient, implorer Dieu, aussi discret qu’une âme au pied de sa tombe.
Hurler son désespoir en salivant une dernière fois sous une lune pâle!.
Compter parmi les chagrins les plus redoutables de la vie celui de perdre ses parents et ses amis sans pouvoir vieillir encore plusieurs années ensemble, évoquer leur ombre, être de plus en plus seul et agoniser comme un clochard trainant toujours en témoignage un bout de corde rompue autour du cou,.
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