Je ne te reconnais plus.
Tu as tellement changée,
Tu ne t'es pas aperçue .
Tu tends les bras à l'étranger,
A te voir je suis déçu.
Je ne te reconnais plus.
Tes gestes, peu anodins,
Avilissent ton sourire.
Tes appas comme des rondins,
Glacent à jamais mes désirs.
Je ne te reconnais plus.
Plus rien n'est comme autrefois,
Ce grand élan matinal,
Vif, qui me poussait vers toi,
Je n'avais pas de rival.
Je ne te reconnais plus.
J'admirais le reflet clair,
De tes jolis yeux d'azur.
Ton odeur molle, à mon flair,
Ton corps hors d'usure.
Je ne te reconnais plus.
Tu te laisses à l'abandon,
Comme une naufragée aux flots,
Niant ce bras qui se tend,
Prise dans une mer en sanglots.
Je ne te reconnais plus.
Te rappelles-tu les roses,
Qui comblaient tes beaux jardins,
Fleurissant en vraies proses,
Attirant les yeux mondains.
Je ne te reconnais plus.
Moi l'écolier d'autrefois,
Qui rasait ta demeure,
Chantant sous ton toit, parfois,
Aime moi ou je meurs.
Je ne te reconnais plus.
La mer effaçait nos pas,
Sur notre plage dorée.
Renonçant à mon repas,
Juste pour mon adorée.
Je ne te reconnais plus.
Le reflet de clair de lune,
Mettait à ton oeil saphir,
Plus de larmes et brumes;
M'adoucie comme l'élixir.
Je ne te reconnais plus.
Tes jardins ont disparu,
Le béton a envahi,
Ta splendeur et tes rues,
Mon regard est trahi.
Je ne te reconnais plus.
Je n'arrive plus supporter,
Te voir t'avilir ainsi.
Je pars, je me vois porté,
De le faire pour toi aussi.
Je ne te reconnais plus.
Pas besoin d'adieu, ni gare,
Tiens!Je n'ai plus de larmes.
J'admirerai ton phare,
Chassant l'ombre de ton âme.
Je ne te reconnais plus.
Cette âme pliant ses os frêles,
Sous le poids des sots élus.
Esprits clos, pleins de querelles,
Ne cherchant point de salut.
Je ne te reconnais plus.
Sous les yeux de tes enfants,
Qui n'ont point de courage,
Ni savoir ce qu'ils font,
On te garde en otage.
19 novembre 2007.
Tu as tellement changée,
Tu ne t'es pas aperçue .
Tu tends les bras à l'étranger,
A te voir je suis déçu.
Je ne te reconnais plus.
Tes gestes, peu anodins,
Avilissent ton sourire.
Tes appas comme des rondins,
Glacent à jamais mes désirs.
Je ne te reconnais plus.
Plus rien n'est comme autrefois,
Ce grand élan matinal,
Vif, qui me poussait vers toi,
Je n'avais pas de rival.
Je ne te reconnais plus.
J'admirais le reflet clair,
De tes jolis yeux d'azur.
Ton odeur molle, à mon flair,
Ton corps hors d'usure.
Je ne te reconnais plus.
Tu te laisses à l'abandon,
Comme une naufragée aux flots,
Niant ce bras qui se tend,
Prise dans une mer en sanglots.
Je ne te reconnais plus.
Te rappelles-tu les roses,
Qui comblaient tes beaux jardins,
Fleurissant en vraies proses,
Attirant les yeux mondains.
Je ne te reconnais plus.
Moi l'écolier d'autrefois,
Qui rasait ta demeure,
Chantant sous ton toit, parfois,
Aime moi ou je meurs.
Je ne te reconnais plus.
La mer effaçait nos pas,
Sur notre plage dorée.
Renonçant à mon repas,
Juste pour mon adorée.
Je ne te reconnais plus.
Le reflet de clair de lune,
Mettait à ton oeil saphir,
Plus de larmes et brumes;
M'adoucie comme l'élixir.
Je ne te reconnais plus.
Tes jardins ont disparu,
Le béton a envahi,
Ta splendeur et tes rues,
Mon regard est trahi.
Je ne te reconnais plus.
Je n'arrive plus supporter,
Te voir t'avilir ainsi.
Je pars, je me vois porté,
De le faire pour toi aussi.
Je ne te reconnais plus.
Pas besoin d'adieu, ni gare,
Tiens!Je n'ai plus de larmes.
J'admirerai ton phare,
Chassant l'ombre de ton âme.
Je ne te reconnais plus.
Cette âme pliant ses os frêles,
Sous le poids des sots élus.
Esprits clos, pleins de querelles,
Ne cherchant point de salut.
Je ne te reconnais plus.
Sous les yeux de tes enfants,
Qui n'ont point de courage,
Ni savoir ce qu'ils font,
On te garde en otage.
19 novembre 2007.
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