Je ne saurais me disputer
Je ne saurais me disputer, avec une douce allumée
Dont le cœur tourmenté fait le bruit du verre pilé
Un petit cœur en cristal qu’un beau jour, on a cassé
On ne peut lui rendre cause de vouloir le recoller
Même si cette osmose fait du bruit, agace les oreilles,
Ce qui compte, après tout, c’est que l’allumée se réveille
Il n’est pas de piment dans ce petit pays
Aux couleurs de ciment et de gris de nuit
La seule chaleur vraie, au détour de la ville
Même si c’est abstrait, même si c’est futile
C’est celle qu’on reçoit de l’autre du regard
Lorsqu’il s’aperçoit qu’il se voit dans le miroir
Lorsque la misère qu’il croyait au bout du monde
Frappe à sa porte de façon furibonde
Parce qu’elle est lassée d’attendre au coin d’une rue
Que l’heure de s’émouvoir, pour le monde soir venue
Il n’y a pas eu de véritable guerre, depuis le dernier vent
Pourtant on peut voir partout, des victimes, des morts vivants
Les longues cicatrices des violents et affreux combats
Que livrent sans cesse des sans-abri, à la faim et au froid
Depuis les beaux quartiers chics des grandes avenues
Jusqu’aux ruelles sordides des bourgs perdus dans les champs
Des fantômes errent, comme s’ils tombaient des nues
De se rendre compte qu’il existe encore des sentiments
L’allumée reverra le soleil encore des années
L’allumée sentira ses doux rayons chauds
L’allumée oubliera le vilain coup de soulier
Qui laissa son petit cœur en morceaux.......
LILASYS
Je ne saurais me disputer, avec une douce allumée
Dont le cœur tourmenté fait le bruit du verre pilé
Un petit cœur en cristal qu’un beau jour, on a cassé
On ne peut lui rendre cause de vouloir le recoller
Même si cette osmose fait du bruit, agace les oreilles,
Ce qui compte, après tout, c’est que l’allumée se réveille
Il n’est pas de piment dans ce petit pays
Aux couleurs de ciment et de gris de nuit
La seule chaleur vraie, au détour de la ville
Même si c’est abstrait, même si c’est futile
C’est celle qu’on reçoit de l’autre du regard
Lorsqu’il s’aperçoit qu’il se voit dans le miroir
Lorsque la misère qu’il croyait au bout du monde
Frappe à sa porte de façon furibonde
Parce qu’elle est lassée d’attendre au coin d’une rue
Que l’heure de s’émouvoir, pour le monde soir venue
Il n’y a pas eu de véritable guerre, depuis le dernier vent
Pourtant on peut voir partout, des victimes, des morts vivants
Les longues cicatrices des violents et affreux combats
Que livrent sans cesse des sans-abri, à la faim et au froid
Depuis les beaux quartiers chics des grandes avenues
Jusqu’aux ruelles sordides des bourgs perdus dans les champs
Des fantômes errent, comme s’ils tombaient des nues
De se rendre compte qu’il existe encore des sentiments
L’allumée reverra le soleil encore des années
L’allumée sentira ses doux rayons chauds
L’allumée oubliera le vilain coup de soulier
Qui laissa son petit cœur en morceaux.......
LILASYS