Qui sont ces enfants pâles ,
Qui avancent pas à pas ,
Dont on ne voit l'âme ,
Dont on n'entend la voix ?
Ils marchent vers la mort ,
Ils marchent vers la nuit ,
Sans pleurer sur leur sort ,
Sans faire de bruit .
Ils marchent vers un lieu inconnu ,
Pas à pas , inconsciemment ,
D'âme , ils n'ont plus ,
Eux qui sont si insouciants.
Ils s'en vont lentement ,
Chaque pas les rapproche ,
De ce trou béant ,
De leur fin si proche.
Car dans la mine , ils s'en vont pas à pas ,
Dans la mine , ils vont travailler ,
Là où la mort sera ,
Là où ils ne pourront rêver .
Dans la mine , ils vont descendre ,
Dans la , mine , ils vont souffrir ,
Là où on ne pourra les entendre ,
Là où ils vont mourir .
Cette histoire n'a plus lieue ,
Pas dans ce pays ,
Où les enfants vivent heureux ,
Où ils ont une vie .
Mais des enfants travaillent toujours ,
Dans des pays pas si éloignés ,
Ils y meurent chaque jour ,
Ils y meurent fatigués .
Ce ne sont peu être plus des mines ,
Mais ils ne font que travailler ,
Dans ces usines ,
Où ils ne peuvent rêver.
Chaque jour , on se plaint ,
Mais là-bas , on ne parle pas ;
On n'a pas peur du lendemain ,
Alors qu'eux souffrent sans voix.
Nous ne sommes jamais contents ,
On veut toujours plus ,
Alors qu'eux travaillent en souffrant ,
Chaque jour , ils meurent un peu plus .
Je ne peux changer cela ,
Mais faire réagir , pourquoi pas ,
Car es enfants travaillent toujours ,
Et meurent sans amour ,
Loin de là ,
Là où on ne les entend pas .
Qui avancent pas à pas ,
Dont on ne voit l'âme ,
Dont on n'entend la voix ?
Ils marchent vers la mort ,
Ils marchent vers la nuit ,
Sans pleurer sur leur sort ,
Sans faire de bruit .
Ils marchent vers un lieu inconnu ,
Pas à pas , inconsciemment ,
D'âme , ils n'ont plus ,
Eux qui sont si insouciants.
Ils s'en vont lentement ,
Chaque pas les rapproche ,
De ce trou béant ,
De leur fin si proche.
Car dans la mine , ils s'en vont pas à pas ,
Dans la mine , ils vont travailler ,
Là où la mort sera ,
Là où ils ne pourront rêver .
Dans la mine , ils vont descendre ,
Dans la , mine , ils vont souffrir ,
Là où on ne pourra les entendre ,
Là où ils vont mourir .
Cette histoire n'a plus lieue ,
Pas dans ce pays ,
Où les enfants vivent heureux ,
Où ils ont une vie .
Mais des enfants travaillent toujours ,
Dans des pays pas si éloignés ,
Ils y meurent chaque jour ,
Ils y meurent fatigués .
Ce ne sont peu être plus des mines ,
Mais ils ne font que travailler ,
Dans ces usines ,
Où ils ne peuvent rêver.
Chaque jour , on se plaint ,
Mais là-bas , on ne parle pas ;
On n'a pas peur du lendemain ,
Alors qu'eux souffrent sans voix.
Nous ne sommes jamais contents ,
On veut toujours plus ,
Alors qu'eux travaillent en souffrant ,
Chaque jour , ils meurent un peu plus .
Je ne peux changer cela ,
Mais faire réagir , pourquoi pas ,
Car es enfants travaillent toujours ,
Et meurent sans amour ,
Loin de là ,
Là où on ne les entend pas .