Dans sa robe légère au travers les vignes et les oliveraies
Où sous le platanes du village, le jour du marché
Elle vagabonde perdue dans la foule et les odeurs du midi
Elle se déhanche avec une faim de vie à l’infini
Les cheveux décoiffés aux vents alizés venus de la mer
Loin sont les nuages de pluies qui feront sentir bon la terre
Une si jolie provençale, Manon des sources citadine
La peau brunie par le soleil respirant le jasmin, je la devine