Je guette ta venue et le ruisseau de ton sourire
Les jours s’enfuient,
je guette, anxieuse et haletante,
ta venue et le ruisseau de ton sourire,
ma Douce,
toi que j’ai entrevue
au détour d’un chemin
parmi
l’enchantement des blés.
Je te recherche
à travers les fleurs d’églantier,
sur
le calice des froments
qui dansent au loin
dans les bocages,
je ne connais ni ton nom, ni ton âge,
ni la douceur de ton cœur,
ni la perle d’eau
qui consume
les
rondeaux de ta renommée,
je ne connais de toi
que la joliesse de tes traits,
l’
aurore de ta blondeur,
le baiser de ta bouche rebelle
sur l’horloge des horizons,
dans
les cieux de juillet,
tu m’as ensorcelée,
je m’enquiers de toi,
l’œil aux aguets,
par-delà les hameaux,
les villages, les bourgs,
et les cités de fer
où ne règnent que la laideur,
les tags, l’ennui et l’absurdité de l’existence,
nul ne te connaît,
mes intimes me traitent de folle,
cependant
peu me chaut leurs pensées,
car je te reverrai sans tarder
lors de la fête paroissiale,
ainsi que me l’ont assuré
mes amis les oiseaux.
Les jours s’enfuient,
je guette, anxieuse et haletante ta venue
et le ruisseau de ton sourire,
ma Douce,
toi que j’ai entrevue
au détour d’un chemin
parmi
l’enchantement des blés.
Sophie 839
Les jours s’enfuient,
je guette, anxieuse et haletante,
ta venue et le ruisseau de ton sourire,
ma Douce,
toi que j’ai entrevue
au détour d’un chemin
parmi
l’enchantement des blés.
Je te recherche
à travers les fleurs d’églantier,
sur
le calice des froments
qui dansent au loin
dans les bocages,
je ne connais ni ton nom, ni ton âge,
ni la douceur de ton cœur,
ni la perle d’eau
qui consume
les
rondeaux de ta renommée,
je ne connais de toi
que la joliesse de tes traits,
l’
aurore de ta blondeur,
le baiser de ta bouche rebelle
sur l’horloge des horizons,
dans
les cieux de juillet,
tu m’as ensorcelée,
je m’enquiers de toi,
l’œil aux aguets,
par-delà les hameaux,
les villages, les bourgs,
et les cités de fer
où ne règnent que la laideur,
les tags, l’ennui et l’absurdité de l’existence,
nul ne te connaît,
mes intimes me traitent de folle,
cependant
peu me chaut leurs pensées,
car je te reverrai sans tarder
lors de la fête paroissiale,
ainsi que me l’ont assuré
mes amis les oiseaux.
Les jours s’enfuient,
je guette, anxieuse et haletante ta venue
et le ruisseau de ton sourire,
ma Douce,
toi que j’ai entrevue
au détour d’un chemin
parmi
l’enchantement des blés.
Sophie 839