Je danse à flanc de douceur
Je nais et je renais à tout instant
au gré des chants des oiseaux,
au gré des jardins où s’ébattent les libellules
parmi la beauté du monde,
au gré des chants des oiseaux,
au gré des jardins où s’ébattent les libellules
parmi la beauté du monde,
je n’ai pour patrie que la lumière de ton visage,
et que l’anse de tes hanches où je me pose,
laisse-moi voguer encore
dans les soleils de tes iris,
et que l’anse de tes hanches où je me pose,
laisse-moi voguer encore
dans les soleils de tes iris,
je danse dans la torche des horizons,
à flanc de douceur,
je grave sur les arbres, et le sang des bocages,
l’océan infini de notre Amour.
à flanc de douceur,
je grave sur les arbres, et le sang des bocages,
l’océan infini de notre Amour.
Ma Muse,
l’eau des jours s’écoule, et nous demeurons à jamais
l’une dans l’autre, l’une contre l’autre,
sous les ciels de l’aurore,
l’eau des jours s’écoule, et nous demeurons à jamais
l’une dans l’autre, l’une contre l’autre,
sous les ciels de l’aurore,
je clame dans mes lais et mes odes saphiques
en l’embouchure des sentes
la cantilène de ta renommée,
et le ruisseau de ton sourire.
en l’embouchure des sentes
la cantilène de ta renommée,
et le ruisseau de ton sourire.
Je t’ai rencontrée un soir d’hiver,
alors que j’errais, languissante, et abandonnée,
dans la forêt de mon enfance, adossée aux rondeaux de pluie,
les ombrelles de béatitude bénissaient
alors que j’errais, languissante, et abandonnée,
dans la forêt de mon enfance, adossée aux rondeaux de pluie,
les ombrelles de béatitude bénissaient
la bonté de ton âme,
à ma vue, tu n’as émis qu’un seul mot : - « viens »,
tu as saisi ma paume, et depuis lors,
je suis Tienne.
à ma vue, tu n’as émis qu’un seul mot : - « viens »,
tu as saisi ma paume, et depuis lors,
je suis Tienne.
Ma Sirène, ma Vie,
enrobe-moi en la toge de tes baisers,
cabre-moi,
cambre-moi,
enrobe-moi en la toge de tes baisers,
cabre-moi,
cambre-moi,
emporte-moi
en la chapelle de nos émois,
et je serai
ta féale de délicatesse pour l’éternité !
en la chapelle de nos émois,
et je serai
ta féale de délicatesse pour l’éternité !
Sophie Rivière