Je déposai sur tes lèvres le voile d’un baiser
La nuit,
j’aime à écouter le frisson des astres,
et le bruissement des feuilles,
je me souviens alors
de la perfection de ton visage,
de la clarté de tes hanches,
ô mon Impératrice de Grâce,
toi dont la robe de lin
habillait mes désirs.
Quand je t’ai rencontrée,
un matin de mai,
tu tenais en tes mains
des brassées de roses,
le vent soulevait par à-coups
ta chevelure brune,
éblouie
par les pétales de ta douceur,
l’éclat de ta joliesse,
je t’invitai en ma borde
sous un prétexte futile,
et
à genoux
face à l’extase de ton Impudeur,
face aux sonnets de ta volupté,
je te déclarai ma flamme,
et je déposai sur tes lèvres,
et sur tes paupières closes,
le voile d’un baiser,
puis devenue farouche,
je t’emmenai sur ma couche,
je te déshabillai rapidement,
et malgré tes suppliques,
je continuai l’exploration de ta magnificence,
je découvris peu à peu
la splendeur de tes seins
insolents et plantureux,
le continent de ton clitoris et de ton vagin
où s'aventurèrent ma langue
et mes doigts,
bientôt,
tu ne fus plus que feu,
tu émis des cris,
et des sanglots de Jouissance
des heures durant,
ô mon Epousée,
jusqu’à ce que jaillisse
le vin de ta cyprine
que nous partageâmes
dans
les bras l’une de l’autre,
l’une contre l’autre,
mais tu es partie sans mot dire,
un jour de septembre,
depuis lors je te pleure et je te guette,
et
je garde en moi à jamais,
sur mes lèvres et mes chairs
l’empreinte de nos amours
car il n’y a rien de plus beau
au monde qu’une Femme !
Sophie Rivière
La nuit,
j’aime à écouter le frisson des astres,
et le bruissement des feuilles,
je me souviens alors
de la perfection de ton visage,
de la clarté de tes hanches,
ô mon Impératrice de Grâce,
toi dont la robe de lin
habillait mes désirs.
Quand je t’ai rencontrée,
un matin de mai,
tu tenais en tes mains
des brassées de roses,
le vent soulevait par à-coups
ta chevelure brune,
éblouie
par les pétales de ta douceur,
l’éclat de ta joliesse,
je t’invitai en ma borde
sous un prétexte futile,
et
à genoux
face à l’extase de ton Impudeur,
face aux sonnets de ta volupté,
je te déclarai ma flamme,
et je déposai sur tes lèvres,
et sur tes paupières closes,
le voile d’un baiser,
puis devenue farouche,
je t’emmenai sur ma couche,
je te déshabillai rapidement,
et malgré tes suppliques,
je continuai l’exploration de ta magnificence,
je découvris peu à peu
la splendeur de tes seins
insolents et plantureux,
le continent de ton clitoris et de ton vagin
où s'aventurèrent ma langue
et mes doigts,
bientôt,
tu ne fus plus que feu,
tu émis des cris,
et des sanglots de Jouissance
des heures durant,
ô mon Epousée,
jusqu’à ce que jaillisse
le vin de ta cyprine
que nous partageâmes
dans
les bras l’une de l’autre,
l’une contre l’autre,
mais tu es partie sans mot dire,
un jour de septembre,
depuis lors je te pleure et je te guette,
et
je garde en moi à jamais,
sur mes lèvres et mes chairs
l’empreinte de nos amours
car il n’y a rien de plus beau
au monde qu’une Femme !
Sophie Rivière