Je capturerai à mains nues des soleils de douceurs
Tu dormiras à la brune, fatiguée par ton voyage,
en mes bras de langueur, dessus la blancheur de notre oreiller,
ô ma Sirène, mon amante, ma Femme de grâce,
je capturerai auparavant à mains nues
en mes bras de langueur, dessus la blancheur de notre oreiller,
ô ma Sirène, mon amante, ma Femme de grâce,
je capturerai auparavant à mains nues
des soleils de douceurs que je t’offrirai, agenouillée,
face aux diocèses de splendeur, face aux psaumes des bocages,
parmi les moiteurs de notre couche.
Poétesse de Mytilène,
face aux diocèses de splendeur, face aux psaumes des bocages,
parmi les moiteurs de notre couche.
Poétesse de Mytilène,
j’ai pleuré lorsque tu m’as annoncé
ton départ pour la Ville, voilà peu,
car je veux m’enivrer sans cesse de tes regards d’impudeur,
et sentir sur la délicatesse de ma Chair
ton départ pour la Ville, voilà peu,
car je veux m’enivrer sans cesse de tes regards d’impudeur,
et sentir sur la délicatesse de ma Chair
tes caresses de langueur,
j’ai gravé dès lors, à chaque aurore,
sur les chapiteaux des bocages, et sur l’émeraude des forêts,
des odes de soupirs et de rut,
j’ai gravé dès lors, à chaque aurore,
sur les chapiteaux des bocages, et sur l’émeraude des forêts,
des odes de soupirs et de rut,
car tu es ma Dame de magnificence,
ma rose d’espérance et de liesse,
je veux magnifier les rayons du zénith
sur ta peau de lait,
ma rose d’espérance et de liesse,
je veux magnifier les rayons du zénith
sur ta peau de lait,
dès que se déploient les flux des clartés,
tes strophes d’émois et tes gémissements
à l’orée de la Jouissance.
La Paix règne le long de notre ruisseau,
tes strophes d’émois et tes gémissements
à l’orée de la Jouissance.
La Paix règne le long de notre ruisseau,
les oiselles viennent prendre de tes nouvelles
à l’annonce de ton arrivée prochaine,
j’ai déroulé ce matin, devant notre maison, des tapis de rimes,
et des baldaquins de mousses,
à l’annonce de ton arrivée prochaine,
j’ai déroulé ce matin, devant notre maison, des tapis de rimes,
et des baldaquins de mousses,
car rien n’est trop beau pour te célébrer,
j’ai revêtu pour l’occasion mes bas de soie noirs
tenus par des porte-jarretelles, et ma robe courte de tulle.
Mes seins de gloire et l’archipel de ma Fourrure-pétales
j’ai revêtu pour l’occasion mes bas de soie noirs
tenus par des porte-jarretelles, et ma robe courte de tulle.
Mes seins de gloire et l’archipel de ma Fourrure-pétales
frémissent à ton évocation,
je te serrerai bientôt dans l’anse de ma vénusté,
à ton réveil, je te prendrai,
et tu seras à jamais mon Élue !
je te serrerai bientôt dans l’anse de ma vénusté,
à ton réveil, je te prendrai,
et tu seras à jamais mon Élue !
Sophie Rivière