J’attends les émaux de ta Grâce
Les jours s’écoulent.
J’attends en notre borde
les yeux tournés
vers les fleurs de notre jardin
les émaux de ta Grâce,
ma Douce
rappelle-toi
l’écho de nos fièvres,
les parfums des matins
que
tu as effeuillés
des années durant.
Mes bras se serrent
sous
le
faix de mes rêves,
je revois
les spasmes de tes hanches
contre
les miennes.
Tu me contais
le lys de ma vénusté,
l’océan de nos chevelures,
ô ma sœur d’infinie tendresse,
je nouais mes bras
autour de ta taille,
tu me donnais sans retenue
les cierges de ta ferveur.
Qu’es-tu devenue,
mon âme,
ma Splendeur,
toi que je pleure,
pourquoi
m’as-tu délaissé,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse,
et ta féale ?
Reviens-moi,
j’écrirai
sur
les orgies de nos heures folles,
sur
les misaines
de nos fêtes charnelles
l’éternité de notre Félicité !
Sophie Rivière
Les jours s’écoulent.
J’attends en notre borde
les yeux tournés
vers les fleurs de notre jardin
les émaux de ta Grâce,
ma Douce
rappelle-toi
l’écho de nos fièvres,
les parfums des matins
que
tu as effeuillés
des années durant.
Mes bras se serrent
sous
le
faix de mes rêves,
je revois
les spasmes de tes hanches
contre
les miennes.
Tu me contais
le lys de ma vénusté,
l’océan de nos chevelures,
ô ma sœur d’infinie tendresse,
je nouais mes bras
autour de ta taille,
tu me donnais sans retenue
les cierges de ta ferveur.
Qu’es-tu devenue,
mon âme,
ma Splendeur,
toi que je pleure,
pourquoi
m’as-tu délaissé,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse,
et ta féale ?
Reviens-moi,
j’écrirai
sur
les orgies de nos heures folles,
sur
les misaines
de nos fêtes charnelles
l’éternité de notre Félicité !
Sophie Rivière