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J'ai fait un rêve....

lety

Nouveau poète
#1
Hier soir, pas moyen de m'endormir
la soirée fut longue à n'en plus finir!
Quand enfin, j'ai trouvé le sommeil,
j'ai fais un rêve:
C'était la nuit, je dormais profondément,
quand j'ai été réveille brusquement!

Un bruit me parvient, ou plutôt un long souffle.
J'ouvre les yeux et j'aperçois
des flammes qui dansent autour de moi.
Je me lève brusquement, enfile mes pantoufles.
Je tente d'ouvrir mon volet puis ma fenêtre,
j'y parviens sans difficulté!
Mais j'entend quelqu'un crié:
"Va les chercher!" me crie tout mon être!!
Mais je ne peux pas,
je ne peux pas reculer
je suis stupéfixée,
je ne peux plus avancer d'un pas.
Voyant les flammes se rapprocher,
je me décide à sauter.
Arrivée en bas, je cours chercher
mon vélo de l'été.
Il fait nuit noir dehors,
le ciel est clair, il fait très froid.
Je regarde derrière moi:
j'ai perdu tous mes trésors.
Je pédale à fond
et file vers une destination
que je ne connais pas.
Où aller? Je ne sais pas.
Je refais le trajet
que j'ai fait tout l'été
pour aller voir mon meilleur ami,
qui je l’espère, est chez lui.
Je suis frigorifier,
je n’arrive plus à respirer.
Je ne me rend pas compte
que la route que j’empreinte monte.
Je ne suis plus moi,
mon âme est restée là-bas,
avec les miens
auxquelles je tiens.
J’arrive à destination
avec pour seules ambitions,
le réconfort et la chaleur
pour réchauffer mon cœur.
Dehors, il fait nuit noir,
il doit bien être 1 ou 2 heures du matin.
Je frappe à la porte châtain,
que je connais à force de voir.
Devant moi, la porte reste fermée,
je commence à désespérer
quand, m’accrochant à mon dernier espoir,
la porte s’ouvre pour m’apercevoir.
Je suis dans un univers noir,
je raconte mon histoire,
on me donne à boire,
puis, je m’endors sans m’en apercevoir.
Je me réveille aux aurores,
tout le monde dort encore.
Je monte et franchis une porte, puis,
je vois deux lits.
Je me laisse tomber entre eux
et je m’appuie contre eux
et je m’endors
encore...
Mon meilleur ami me réveille
de mon sommeil
sans rêve. Il ne sait pas
ce que je fais là.
Je raconte encore une fois
mon histoire.
Sans m’en apercevoir.
Je suis dans état second, je ne sais pas.
Dans la maison d’adoption,
je me reconstruis
mais je ne fais pas attention
à ce que je suis.
Je fini mon adolescence ici
je ne parles presque plus.
Je ne parle qu’à mon meilleur ami.
Sans lui, je ne serai perdue.
Je grandis et deviens femme,
femme de l’ombre, sans âme,
qui a perdue la fin de sa jeunesse
à cause de quelque maladresse.
Je n’ai pas trouvé l’amour,
trop enfermée dans mon malheur,
Enfermée dans mon four,
je n’écoute pas mon cœur.
Mes 23 ans sont là,
devant moi.
Comme promis,
Je pars avec mon meilleur ami.
Un bateau nous attend
au bord de l’océan.
Nous montons dedans
Et nous sommes partie pour 13 ans.
A bord, seule
avec le seul
qui a toujours été là
pour moi,
je vis
enfin ma vie.
Une belle vie
pleine d’envie
et de plaisirs accomplies :
je suis heureuse pour le reste de ma vie.
Dans l’année de mes 27 ans,
nous attendons un heureux événement.
Elle arrive à la bonne heure,
elle nous comble de bonheur.
Nous l’appelons Claire,
comme l’a souhaité son père.
Et 1 ans et demi plus tard,
une autre petite vient nous voir.
Nous la nommons
Marine, le seule prénom
que son père et moi connaissons
depuis quelques saisons.
A 36 ans, ma vie
se termine
un jour de pluie
dans notre cabine.
En donnant la vie
à mon troisième enfant,
je m’endors doucement
dans un sommeil infini.
Mon meilleur ami,
devenu seul aujourd’hui,
nomme mon petit garçon
Morgan, pour un simple raison.