J’ai déposé sur tes lèvres la langueur d’un poème
Hâte-toi, ma Vénérée,
le jour tombe,
j’entends le doux frou-frou de ta robe
parmi
les paupières des bocages,
parmi les ailes des forêts,
les liserons se dressent à notre approche,
les jardins connaissent
la scansion de nos escarpins.
J’ai déposé tout à l’heure,
sur ton front gracile,
un diadème de jasmins,
et
sur tes lèvres,
la langueur d’un poème,
l’odeur de terre monte
en nos narines,
rentrons dans notre borde.
Viens, presse-toi,
ma Douce au front de clarté,
quand
tu arriveras, je te prendrai sans mot dire,
je te conduirai, nue,
dessus notre couche,
et
face aux dais de ta splendeur,
face aux roses de ta Beauté,
je bénirai
tes gémissements de liesse
quand monteront les spasmes de ta chair
vers
l’
astre de la Jouissance !
Sophie Rivière
Hâte-toi, ma Vénérée,
le jour tombe,
j’entends le doux frou-frou de ta robe
parmi
les paupières des bocages,
parmi les ailes des forêts,
les liserons se dressent à notre approche,
les jardins connaissent
la scansion de nos escarpins.
J’ai déposé tout à l’heure,
sur ton front gracile,
un diadème de jasmins,
et
sur tes lèvres,
la langueur d’un poème,
l’odeur de terre monte
en nos narines,
rentrons dans notre borde.
Viens, presse-toi,
ma Douce au front de clarté,
quand
tu arriveras, je te prendrai sans mot dire,
je te conduirai, nue,
dessus notre couche,
et
face aux dais de ta splendeur,
face aux roses de ta Beauté,
je bénirai
tes gémissements de liesse
quand monteront les spasmes de ta chair
vers
l’
astre de la Jouissance !
Sophie Rivière