J’ai besoin de ton harmonie et du diadème de ton sourire
Je vivais, simple païenne, dans l’orgueil du célibat,
quand je t’ai rencontrée un matin d’été,
parmi les sombres violettes, dans la paix des roses,
à ta vue, éblouie par ta beauté si pure et si blanche,
quand je t’ai rencontrée un matin d’été,
parmi les sombres violettes, dans la paix des roses,
à ta vue, éblouie par ta beauté si pure et si blanche,
je me suis agenouillée, tremblante, en ma robe à longs plis,
face à la basilique des fougères,
et je t’ai déclaré mon Amour,
tu m’as souri, tes yeux avaient la splendeur des lys.
face à la basilique des fougères,
et je t’ai déclaré mon Amour,
tu m’as souri, tes yeux avaient la splendeur des lys.
Tu as acquiescé, et depuis lors, nous habitons ensemble
en notre borde,
ô ma Sirène, ma Vie, mon Épousée,
donne-moi encore l’enchantement de ta bouche,
en notre borde,
ô ma Sirène, ma Vie, mon Épousée,
donne-moi encore l’enchantement de ta bouche,
caresse le vélin de mon front,
et le soleil de ma Toison-pétales,
sanctifie-moi de ta délicatesse,
glane l’extase de mes seins durcis de Désir,
et le soleil de ma Toison-pétales,
sanctifie-moi de ta délicatesse,
glane l’extase de mes seins durcis de Désir,
apporte-moi le printemps de tes étreintes
avec tes paumes si frêles,
tandis que ruisselle le chant des oiselles,
dis-moi des quatrains d’ivresse,
avec tes paumes si frêles,
tandis que ruisselle le chant des oiselles,
dis-moi des quatrains d’ivresse,
dompte-moi, enivre-moi des moiteurs des mousses,
et des baldaquins de notre couche,
éclos en moi, écoute les langueurs de mes émois,
berce-moi en l’anse de tes bras.
et des baldaquins de notre couche,
éclos en moi, écoute les langueurs de mes émois,
berce-moi en l’anse de tes bras.
J’ai tant besoin de ton harmonie,
et du diadème de ton sourire,
mon âme se parfume aux roses de ta Chair,
effeuille le cristal de ma virginité.
et du diadème de ton sourire,
mon âme se parfume aux roses de ta Chair,
effeuille le cristal de ma virginité.
Je guette, embrasée, l’or de tes prunelles,
mes bas de soie magnifient tes désirs,
mêlons l’urne de nos hanches,
et nos chevelures de jais,
mes bas de soie magnifient tes désirs,
mêlons l’urne de nos hanches,
et nos chevelures de jais,
apaise un temps la sensualité de mes sens,
hante-moi de ton écume,
réponds au vent de mes prières, et
possède-moi !
hante-moi de ton écume,
réponds au vent de mes prières, et
possède-moi !
Sophie Rivière
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