J’ai laissé toute mes envies
Dans les églises ou je prie,
Je veux bien vous le concéder
J’ai perdu une foi atrophiée.
Je vivais que pour ton amour
Pas pour ce silence trop lourd,
Le temps se disperse en douleur
Par la perte de l’âme sœur.
J’ai laissé sur tous mes cahiers
Des sonnets par toi oublié,
Fané comme bouquet de fleur
Que non pas arrosé mes pleurs.
Je me suis enfermé en moi
Avec des petits bouts de toi,
L’empreinte satin de ton corps
Les doux baisés de nos transports.
J’ai laissé s’étaler la nuit
Sur un amour qui s’est enfui,
Ne me laissant que des regrets
Sur une passion avortée.
J’ai ton parfum sur l’oreiller
Qu’une douce brise d’été
A enlevé dans l’air du soir
M’ôtant ainsi tous mes espoirs.
W.L.
11/08/2016