J’ôtai le lys de tes vêtements,
Je marche parmi les rues de Paris
dans le charme de l’aurore,
seule la scansion de mes escarpins rompt
la lumière du silence,
je vais vers toi, ma Vénérée,
toi que je rencontrai
un jour pareil à celui-ci
alors que tu errais au Mans,
le fruit rouge de ta bouche
luisait dans la clarté de l'automne,
émue par ta beauté,
je t’invitai en mon gynécée,
puis je te conduisis en ma chambre,
et sans mot dire,
je te renversai sur ma couche,
ensuite, devenue farouche,
j’ôtai lentement le lys de tes vêtements,
je fis de même,
je te possédai malgré tes protestations,
bientôt ma langue et mes mains
découvrirent le tertre de tes seins
fiers et lourds,
et la presqu’île de ton pertuis
que j’enivrai des heures durant,
tes larmes de liesse
montèrent jusqu’aux solives du zénith,
jusqu’à ce que jaillit
l’acmé de ton miel d’amour.
Depuis lors,
ma Douce, ma Princesse, tu es mienne,
et je te conte, nuit après nuit
la splendeur de nos amours si belles et si féminines !
Sophie Rivière
Je marche parmi les rues de Paris
dans le charme de l’aurore,
seule la scansion de mes escarpins rompt
la lumière du silence,
je vais vers toi, ma Vénérée,
toi que je rencontrai
un jour pareil à celui-ci
alors que tu errais au Mans,
le fruit rouge de ta bouche
luisait dans la clarté de l'automne,
émue par ta beauté,
je t’invitai en mon gynécée,
puis je te conduisis en ma chambre,
et sans mot dire,
je te renversai sur ma couche,
ensuite, devenue farouche,
j’ôtai lentement le lys de tes vêtements,
je fis de même,
je te possédai malgré tes protestations,
bientôt ma langue et mes mains
découvrirent le tertre de tes seins
fiers et lourds,
et la presqu’île de ton pertuis
que j’enivrai des heures durant,
tes larmes de liesse
montèrent jusqu’aux solives du zénith,
jusqu’à ce que jaillit
l’acmé de ton miel d’amour.
Depuis lors,
ma Douce, ma Princesse, tu es mienne,
et je te conte, nuit après nuit
la splendeur de nos amours si belles et si féminines !
Sophie Rivière