Douleur à se rouler par terre
Envie de tout foutre en l'air
Entrailles fouaillées par d'invisibles mains
Caractère de chien
Odeur métallique
Viens m'emmerder et pour toi ce sera la panique
Couleur vermeille
Viens pas m'embrouiller, je te surveille
Je te jure, viens pas me chercher
Ou tu vas le regretter
Je ne suis pas du tout disposée
A écouter tes stupidités
En plus tu insistes, pauvre fou
Va plutôt creuser ton trou
Arrête d'insister
Ou ça va mal aller !
Pourquoi est-ce que je m'emporte ?
Cette étape de la vie qui m'insupporte
Tu ne pourras jamais la comprendre
Mais écoute bien, tu pourrais apprendre
Après tout, ce n'est pas de ta faute si tu es ignorant
Tu ne peux évidemment pas savoir ce que je ressens
Toi, la vie t'a épargné cette épreuve quotidienne
Pour toi, ce que je raconte est aussi clair que de l'obsidienne
Mais je vais essayer de t'expliquer
Comme ça tu cesseras de me coller
Et je pourrai aller me coucher
Pour tenter de tout oublier
Mère Nature a ainsi fait les choses
Et a destiné la femme pour que elle seule dispose
Du droit de porter puis de donner la vie
Mais seulement, comme toujours, il y a des contreparties :
Chaque mois la femme se détruit de l'intérieur pour mieux reconstruire
Pour un éventuel petit être un nouveau nid
Ma façon de le dire te fait peut-être sourire
Oh vas-y, ris si tu en as envie
N'empêche que lorsque la rivière est rouge et impraticable
Môssieur pète un câble
Parce qu'il ne peut pas profiter pleinement des câlins
Môssieur fait moins le malin
C'est alors qu'il veut prendre le petit chemin boueux
Pour qu'on joue quand même tous les deux
Non mais tu sais à qui tu t'adresses ?
Tu mourras bien avant de toucher à mes fesses !
Ça y est, tu as compris de quoi je parlais
De cette période qui chaque mois apparaît
Les règles, le clown, la rivière, chacun y va de son petit nom
Oui, c'est ce phénomène naturel qu'on appelle menstruation . . .
Arrête, ta compassion je n'en veux pas
Ce n'est pas cela qui m'apaisera
Jamais tu ne comprendras
Alors cesse de me regarder comme ça
Oui je souffre, mais je le supporte chaque mois
Je sais ce qu'il me faut dans ce cas-là et ce n'est certainement pas toi
Juste un peu de calme et de repos
Pour que je puisse repartir de zéro
Tout ça t'est épargné
Et sans aucune souffrance pour toi
Tu connaîtras pourtant les joies de la paternité
Où est la justice dans tout ça ?
Les douleurs des menstruations, les tampons et porter le bébé
Les visites chez le gynéco, l'amniocentèse et les coups de pieds
La péridurale, l'épisiotomie et le fait d'accoucher
De toute façon est-ce que tout ça tu pourrais le supporter ?
Pardon, j'ai un peu dévié de mon sujet premier
Mais cela reste dans le domaine que je visais
Te faire comprendre que dans notre vie à nous
Nous souffrons beaucoup
J'envie la chance que tu as
Toi tu ne connaîtra jamais tout ça
Pourquoi ne pas échanger nos places
Pour que tu comprennes par quoi je passe ?
Moi, une fois par mois, j'aimerais tellement être un homme . . .
Envie de tout foutre en l'air
Entrailles fouaillées par d'invisibles mains
Caractère de chien
Odeur métallique
Viens m'emmerder et pour toi ce sera la panique
Couleur vermeille
Viens pas m'embrouiller, je te surveille
Je te jure, viens pas me chercher
Ou tu vas le regretter
Je ne suis pas du tout disposée
A écouter tes stupidités
En plus tu insistes, pauvre fou
Va plutôt creuser ton trou
Arrête d'insister
Ou ça va mal aller !
Pourquoi est-ce que je m'emporte ?
Cette étape de la vie qui m'insupporte
Tu ne pourras jamais la comprendre
Mais écoute bien, tu pourrais apprendre
Après tout, ce n'est pas de ta faute si tu es ignorant
Tu ne peux évidemment pas savoir ce que je ressens
Toi, la vie t'a épargné cette épreuve quotidienne
Pour toi, ce que je raconte est aussi clair que de l'obsidienne
Mais je vais essayer de t'expliquer
Comme ça tu cesseras de me coller
Et je pourrai aller me coucher
Pour tenter de tout oublier
Mère Nature a ainsi fait les choses
Et a destiné la femme pour que elle seule dispose
Du droit de porter puis de donner la vie
Mais seulement, comme toujours, il y a des contreparties :
Chaque mois la femme se détruit de l'intérieur pour mieux reconstruire
Pour un éventuel petit être un nouveau nid
Ma façon de le dire te fait peut-être sourire
Oh vas-y, ris si tu en as envie
N'empêche que lorsque la rivière est rouge et impraticable
Môssieur pète un câble
Parce qu'il ne peut pas profiter pleinement des câlins
Môssieur fait moins le malin
C'est alors qu'il veut prendre le petit chemin boueux
Pour qu'on joue quand même tous les deux
Non mais tu sais à qui tu t'adresses ?
Tu mourras bien avant de toucher à mes fesses !
Ça y est, tu as compris de quoi je parlais
De cette période qui chaque mois apparaît
Les règles, le clown, la rivière, chacun y va de son petit nom
Oui, c'est ce phénomène naturel qu'on appelle menstruation . . .
Arrête, ta compassion je n'en veux pas
Ce n'est pas cela qui m'apaisera
Jamais tu ne comprendras
Alors cesse de me regarder comme ça
Oui je souffre, mais je le supporte chaque mois
Je sais ce qu'il me faut dans ce cas-là et ce n'est certainement pas toi
Juste un peu de calme et de repos
Pour que je puisse repartir de zéro
Tout ça t'est épargné
Et sans aucune souffrance pour toi
Tu connaîtras pourtant les joies de la paternité
Où est la justice dans tout ça ?
Les douleurs des menstruations, les tampons et porter le bébé
Les visites chez le gynéco, l'amniocentèse et les coups de pieds
La péridurale, l'épisiotomie et le fait d'accoucher
De toute façon est-ce que tout ça tu pourrais le supporter ?
Pardon, j'ai un peu dévié de mon sujet premier
Mais cela reste dans le domaine que je visais
Te faire comprendre que dans notre vie à nous
Nous souffrons beaucoup
J'envie la chance que tu as
Toi tu ne connaîtra jamais tout ça
Pourquoi ne pas échanger nos places
Pour que tu comprennes par quoi je passe ?
Moi, une fois par mois, j'aimerais tellement être un homme . . .
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