Il n’y a rien de plus beau au monde que la grâce de la Féminité
Dans les bocages,
s’élèvent des guenilles de brume,
des oiseaux griffent le glaive des cieux,
nous nous promenons, main dans la main,
nos robes volettent au gré du souffle
parmi les bois et les bocages du Maine,
nos bas de soie brasillent,
partout monte le motet du printemps,
je t’attire à moi, parfois,
ma Sirène, mon amante,
et je dépose sur l’aile de tes lèvres
le psaume d’un baiser,
tu es si belle
que les arbres des forêts te révèrent
et s’ouvrent au vent de tes escarpins,
ô toi qui es es ma Princesse, mon Élue.
Voilà peu, à ta vue, j’ai parjuré ma foi,
et je suis devenue tienne,
j’ai laissé derrière moi ma maison
et mon époux pour me consacrer à te chanter,
moi qui ne suis
qu’une humble poétesse,
tu m’as initiée aux
langueurs enflammées de la Chair,
et il se se passe pas d’instant
sans que je ne t’étreigne
sur notre couche
ou les mousses des forêts,
car il n’y a rien de plus beau au monde
que notre Jouissance,
et
la grâce de la Féminité !
Sophie Rivière
Dans les bocages,
s’élèvent des guenilles de brume,
des oiseaux griffent le glaive des cieux,
nous nous promenons, main dans la main,
nos robes volettent au gré du souffle
parmi les bois et les bocages du Maine,
nos bas de soie brasillent,
partout monte le motet du printemps,
je t’attire à moi, parfois,
ma Sirène, mon amante,
et je dépose sur l’aile de tes lèvres
le psaume d’un baiser,
tu es si belle
que les arbres des forêts te révèrent
et s’ouvrent au vent de tes escarpins,
ô toi qui es es ma Princesse, mon Élue.
Voilà peu, à ta vue, j’ai parjuré ma foi,
et je suis devenue tienne,
j’ai laissé derrière moi ma maison
et mon époux pour me consacrer à te chanter,
moi qui ne suis
qu’une humble poétesse,
tu m’as initiée aux
langueurs enflammées de la Chair,
et il se se passe pas d’instant
sans que je ne t’étreigne
sur notre couche
ou les mousses des forêts,
car il n’y a rien de plus beau au monde
que notre Jouissance,
et
la grâce de la Féminité !
Sophie Rivière