Il m’arrive encore de penser à toi (23.02.2015)
Il m’arrive encore de penser à toi
D’avoir la nostalgie des premiers émois
Ce regret de cette « toute première fois »
Avec un autre que… toi.
Revenir en arrière, réinventer une histoire
Retrouver la douceur de ton regard
Avoir le cœur qui bat à cent à l’heure
Oublier l’idée de commettre une erreur.
Il m’arrive encore de penser à toi
D’avoir la nostalgie de ces moments là
Adolescents un peu timides et maladroits
Qui se désirent… mais n’osent pas
Réentendre les musiques d’autrefois
Celles où tu me serrais fort contre toi
T’attendre à l’arrêt d’auto car
Et m’inquiéter de ton retard.
Il m’arrive encore de penser à toi
D’avoir la nostalgie des premiers émois
Ce regret de t’avoir laisser partir
Sans même essayer de te retenir
Revenir en arrière, braver l’interdit
Etre à toi jusqu’au bout de la nuit
Tout cela n’a plus de sens aujourd’hui
Chacun de son coté a fait sa vie
Mais il m’arrive encore de penser à toi
A cette jeunesse qui, peu à peu, s’enfuit
Ce regret d’avoir retenu nos désirs
Au lieu de … les assouvir.
Reprendre les commandes, contrôler le temps
Retrouver la folie de mes dix sept ans
Ne rien dire et te laisser faire…
Ensemble … franchir la barrière
Celle qui conduit aux sensations intenses
Sous la clarté de la lune, sous un ciel immense
Un soir d’été où tu aurais trouvé le chemin
Si je n’avais pas mis un frein.
Oui il m’arrive de penser encore à toi
D’avoir la nostalgie des premiers émois
De me demander si le temps a fait des ravages
Sur les traits de ton visage.
Et je reprends le court de mon destin
Me dire que penser à hier, ne sert à rien
L’important c’est demain avec celui
Que j’ai choisi pour mari.
C’est autre que toi, qui me voit vieillir
Qui partage mes souffrances, mes fous rires
Qui sait traduire mes humeurs, mes non dits
Et réveiller mon corps endormi.
Même s’il m’arrive encore de penser à toi
D’avoir la nostalgie des premiers émois
Ce regret de cette « toute première fois »
Avec un autre que… toi.
Mais voi- tu je suis bien contre sa chaleur
La seule, tu sais, celle qui embrase… le cœur.
Isabelle Fluckiger Jachym