Tiens le soleil, j' vais me détendre
Et rêvasser, sans plus attendre
À la terrasse d'un café
En regardant les gens vaquer
Mais c'est alors que le bus passe
Lâchant ses gaz en pleine place
Suivi de près par le livreur
Qui laisse tourner le moteur
Juste à droite, deuxième table
Une engueulade sur portable
Fait pleurer dans un vacarme
La pauvre fille à chaudes larmes
S'ensuivent les rires des ados
La cigarette dans mon dos
Après trois tasses de café
La moutarde me monte au nez
Je suis la rue qui mène au parc
En souhaitant être "décontract"
Sous les platanes de l'allée
Là, je commence à déchanter
Mille patins et trottinettes
Viennent vers moi en pirouettes
Les cris d'enfants qui m'assourdissent
Les ballons ronds qui m'envahissent
Jusqu'au clébard nonagénaire
Poussant des grands cris mortifères.
Zut, s'en est trop, s'en est assez
C'est bon, je veux vite rentrer
J'prends mon chapeau et la tangente
En longeant la rue adjacente
Où des travaux, ah non ! l'horreur !
Se font, tous, au marteau-piqueur.
Il est des jours qui ne collent pas
À la quiétude de l'endroit
Où le hasard et la malchance
Se lient avec impertinence
Enfin chez moi, sans auditoire
Je vais chasser ces heures noires,
Lisant et écrivant sans fin
Instants heureux, instants divins
Et rêvasser, sans plus attendre
À la terrasse d'un café
En regardant les gens vaquer
Mais c'est alors que le bus passe
Lâchant ses gaz en pleine place
Suivi de près par le livreur
Qui laisse tourner le moteur
Juste à droite, deuxième table
Une engueulade sur portable
Fait pleurer dans un vacarme
La pauvre fille à chaudes larmes
S'ensuivent les rires des ados
La cigarette dans mon dos
Après trois tasses de café
La moutarde me monte au nez
Je suis la rue qui mène au parc
En souhaitant être "décontract"
Sous les platanes de l'allée
Là, je commence à déchanter
Mille patins et trottinettes
Viennent vers moi en pirouettes
Les cris d'enfants qui m'assourdissent
Les ballons ronds qui m'envahissent
Jusqu'au clébard nonagénaire
Poussant des grands cris mortifères.
Zut, s'en est trop, s'en est assez
C'est bon, je veux vite rentrer
J'prends mon chapeau et la tangente
En longeant la rue adjacente
Où des travaux, ah non ! l'horreur !
Se font, tous, au marteau-piqueur.
Il est des jours qui ne collent pas
À la quiétude de l'endroit
Où le hasard et la malchance
Se lient avec impertinence
Enfin chez moi, sans auditoire
Je vais chasser ces heures noires,
Lisant et écrivant sans fin
Instants heureux, instants divins