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Il est des jours...

Paquerette

Maître Poète
#1
Tiens le soleil, j' vais me détendre
Et rêvasser, sans plus attendre
À la terrasse d'un café
En regardant les gens vaquer

Mais c'est alors que le bus passe
Lâchant ses gaz en pleine place
Suivi de près par le livreur
Qui laisse tourner le moteur

Juste à droite, deuxième table
Une engueulade sur portable
Fait pleurer dans un vacarme
La pauvre fille à chaudes larmes

S'ensuivent les rires des ados
La cigarette dans mon dos
Après trois tasses de café
La moutarde me monte au nez

Je suis la rue qui mène au parc
En souhaitant être "décontract"
Sous les platanes de l'allée
Là, je commence à déchanter

Mille patins et trottinettes
Viennent vers moi en pirouettes
Les cris d'enfants qui m'assourdissent
Les ballons ronds qui m'envahissent

Jusqu'au clébard nonagénaire
Poussant des grands cris mortifères.
Zut, s'en est trop, s'en est assez
C'est bon, je veux vite rentrer

J'prends mon chapeau et la tangente
En longeant la rue adjacente
Où des travaux, ah non ! l'horreur !
Se font, tous, au marteau-piqueur.

Il est des jours qui ne collent pas
À la quiétude de l'endroit
Où le hasard et la malchance
Se lient avec impertinence

Enfin chez moi, sans auditoire
Je vais chasser ces heures noires,
Lisant et écrivant sans fin
Instants heureux, instants divins​
 

lebroc

Maître Poète
#7
Tiens le soleil, j' vais me détendre
Et rêvasser, sans plus attendre
À la terrasse d'un café
En regardant les gens vaquer

Mais c'est alors que le bus passe
Lâchant ses gaz en pleine place
Suivi de près par le livreur
Qui laisse tourner le moteur

Juste à droite, deuxième table
Une engueulade sur portable
Fait pleurer dans un vacarme
La pauvre fille à chaudes larmes

S'ensuivent les rires des ados
La cigarette dans mon dos
Après trois tasses de café
La moutarde me monte au nez

Je suis la rue qui mène au parc
En souhaitant être "décontract"
Sous les platanes de l'allée
Là, je commence à déchanter

Mille patins et trottinettes
Viennent vers moi en pirouettes
Les cris d'enfants qui m'assourdissent
Les ballons ronds qui m'envahissent

Jusqu'au clébard nonagénaire
Poussant des grands cris mortifères.
Zut, s'en est trop, s'en est assez
C'est bon, je veux vite rentrer

J'prends mon chapeau et la tangente
En longeant la rue adjacente
Où des travaux, ah non ! l'horreur !
Se font, tous, au marteau-piqueur.

Il est des jours qui ne collent pas
À la quiétude de l'endroit
Où le hasard et la malchance
Se lient avec impertinence

Enfin chez moi, sans auditoire
Je vais chasser ces heures noires,
Lisant et écrivant sans fin
Instants heureux, instants divins​
Il est des jours ou rien ne va et il vaut mieux rester rester chez soit encore faut il le savoir avant
J'ai bien aimé
Merci de ce moment de lecture
Amitiés et belle soirée
 

GABY73

Maître Poète
#8
Tiens le soleil, j' vais me détendre
Et rêvasser, sans plus attendre
À la terrasse d'un café
En regardant les gens vaquer

Mais c'est alors que le bus passe
Lâchant ses gaz en pleine place
Suivi de près par le livreur
Qui laisse tourner le moteur

Juste à droite, deuxième table
Une engueulade sur portable
Fait pleurer dans un vacarme
La pauvre fille à chaudes larmes

S'ensuivent les rires des ados
La cigarette dans mon dos
Après trois tasses de café
La moutarde me monte au nez

Je suis la rue qui mène au parc
En souhaitant être "décontract"
Sous les platanes de l'allée
Là, je commence à déchanter

Mille patins et trottinettes
Viennent vers moi en pirouettes
Les cris d'enfants qui m'assourdissent
Les ballons ronds qui m'envahissent

Jusqu'au clébard nonagénaire
Poussant des grands cris mortifères.
Zut, s'en est trop, s'en est assez
C'est bon, je veux vite rentrer

J'prends mon chapeau et la tangente
En longeant la rue adjacente
Où des travaux, ah non ! l'horreur !
Se font, tous, au marteau-piqueur.

Il est des jours qui ne collent pas
À la quiétude de l'endroit
Où le hasard et la malchance
Se lient avec impertinence

Enfin chez moi, sans auditoire
Je vais chasser ces heures noires,
Lisant et écrivant sans fin
Instants heureux, instants divins​
Super et si vrai
Merci pour ce partage
Gaby
 

LUZE

Animatrice
#11
Un tableau haut en humour et dérision , bravo
ça fait sourire à la lecture , merci!

il est des jours où le bonheur passe dans la rue d'à coté !
,
 

coquelicot

Maître Poète
#14
Tiens le soleil, j' vais me détendre
Et rêvasser, sans plus attendre
À la terrasse d'un café
En regardant les gens vaquer

Mais c'est alors que le bus passe
Lâchant ses gaz en pleine place
Suivi de près par le livreur
Qui laisse tourner le moteur

Juste à droite, deuxième table
Une engueulade sur portable
Fait pleurer dans un vacarme
La pauvre fille à chaudes larmes

S'ensuivent les rires des ados
La cigarette dans mon dos
Après trois tasses de café
La moutarde me monte au nez

Je suis la rue qui mène au parc
En souhaitant être "décontract"
Sous les platanes de l'allée
Là, je commence à déchanter

Mille patins et trottinettes
Viennent vers moi en pirouettes
Les cris d'enfants qui m'assourdissent
Les ballons ronds qui m'envahissent

Jusqu'au clébard nonagénaire
Poussant des grands cris mortifères.
Zut, s'en est trop, s'en est assez
C'est bon, je veux vite rentrer

J'prends mon chapeau et la tangente
En longeant la rue adjacente
Où des travaux, ah non ! l'horreur !
Se font, tous, au marteau-piqueur.

Il est des jours qui ne collent pas
À la quiétude de l'endroit
Où le hasard et la malchance
Se lient avec impertinence

Enfin chez moi, sans auditoire
Je vais chasser ces heures noires,
Lisant et écrivant sans fin
Instants heureux, instants divins​
Bienvenue dans la vraie vie..
 

Paquerette

Maître Poète
#15
Merci Luze de votre poème en réponse qui traite effectivement d'un autre sujet auquel je ne peux qu'exprimer de la compassion... cependant, je vous remercie de me l'avoir fait connaître. Belle journée à vous !