un petit poème pour toi, Usa, qui trouve toujours les miens trop gentils, trop bonbon.
celui ci est sombre à souhait, je pense.
Agonie d'une fée
Accroupie sur une brindille,
Les ailes lasses et ployées,
Une fée tremblote et vacille
Agonisante et désarmée.
Du ciel, descend, comme une maladie,
Une pluie froide, tranchante et cruelle.
Le vent ravage ce pays maudit,
Crachant sa haine et sa rage sur celle
Que la chance et le destin ont trahie.
Sa peau dorée et lumineuse s’est bleuie.
Sa chevelure argentée pend, grise et filasse.
Et, cachés derrière ses longs cils assombris,
Ses immenses yeux bleus se ternissent d’angoisse.
Elle a été chassée, bannie, abandonnée,
Et ses jours sont comptés car on ne peut survivre,
On meurt de désespoir, hors du pays des fées.
La longue, lente nuit qui tombe sur le pays maudit
Pèse comme un linceul, étouffant même ses derniers cris.
Enveloppée de ténèbres et assourdie par le silence,
Elle étale ses restes d’une fée, avec indécence.
Elle est tombée de sa brindille et ses ailes sont brisées.
La mort, le rien et le néant : son unique périgée,
Dernier voyage, simple aller, vers l’enfer de la non vie.
Voilà, c’est fini, plus de fée, plus d’histoires et plus d’envie.
Debout dans l’air glacé
Je repense à la fée
Et mon âme se meurt
Et je sèche mes pleurs.
celui ci est sombre à souhait, je pense.
Agonie d'une fée
Accroupie sur une brindille,
Les ailes lasses et ployées,
Une fée tremblote et vacille
Agonisante et désarmée.
Du ciel, descend, comme une maladie,
Une pluie froide, tranchante et cruelle.
Le vent ravage ce pays maudit,
Crachant sa haine et sa rage sur celle
Que la chance et le destin ont trahie.
Sa peau dorée et lumineuse s’est bleuie.
Sa chevelure argentée pend, grise et filasse.
Et, cachés derrière ses longs cils assombris,
Ses immenses yeux bleus se ternissent d’angoisse.
Elle a été chassée, bannie, abandonnée,
Et ses jours sont comptés car on ne peut survivre,
On meurt de désespoir, hors du pays des fées.
La longue, lente nuit qui tombe sur le pays maudit
Pèse comme un linceul, étouffant même ses derniers cris.
Enveloppée de ténèbres et assourdie par le silence,
Elle étale ses restes d’une fée, avec indécence.
Elle est tombée de sa brindille et ses ailes sont brisées.
La mort, le rien et le néant : son unique périgée,
Dernier voyage, simple aller, vers l’enfer de la non vie.
Voilà, c’est fini, plus de fée, plus d’histoires et plus d’envie.
Debout dans l’air glacé
Je repense à la fée
Et mon âme se meurt
Et je sèche mes pleurs.