Le cœur à basse tension
Bat si bas
Les voilà en évasion
Sous leur toit
Corps désarticulés
N'exigeant plus rien
Que de pouvoir s'en aller
Et de briser ce lien !
Oubliés sans adresse
Et de leurs propres enfants
Noyés dans la faiblesse
Étranglés par le temps
Jusqu'à l’étouffement
On les a étalé
Simplement sur un banc
Ou sur un fauteuil allongé !
Ou dans des draps de lit
Qui absorbent leurs larmes
Oui étouffent leurs cris
Et leur souffle en alarme
Et les heures se prolongent
Entre leurs phalanges
qui se rongent
Les douleurs se persistent
Sur leur peau défaitiste !