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Hommage a ma grand-mére

natura

Nouveau poète
#1

HOMMAGE A MA GRAND-MERE
Qu’est-elle devenue cette maison de pierre ?
Dans cette campagne isolée, recouverte de lierre,
Au milieu des chemins rocailleux,
Qui abritaient tous mes moments heureux.
Chauffée par un grand feu de cheminée,
La table en bois massif, toujours dressée,
Pour recevoir les voisins de passage.
Ma jeunesse est un livre d’images,
Illustrée par ma grand-mère courage.
Au champ du coq, elle se levait en hâte,
L’odeur alléchante du beurre dans la baratte,
Faisait qu’elle dévalait l’escalier en bois ciré,
Dégustait un café avec des tartines grassement beurrées.
Le dos courbé et le visage glacé par le vent,
Elle battait la campagne par tous les temps,
Emmitouflée dans ses bas de laine,
En sabots de bois, marchait à travers champs,
En hâte, sans perdre haleine,
S’en allait traire les vaches,
Sans repos travaillait sans relâche.
Grand-mère traînait sa vie bien remplie,
A ras bord comme ses bidons de lait,
De labeur, de joie, de peine et de soucis.
Petite et légère comme un cabri,
Elle galopait à travers monts et vallées,
Tout au long des journées,
Même sous la pluie,
Enveloppée dans son capuchon,
S’appuyant sur un bâton,
Qui lui servait de canne,
Aussi solide qu’un roc de montagne.
Les épaules toujours aussi chargées,
Que celles de son âne,
Avec sa grande blouse et son chignon défait,
Elle arpentait les collines à dos de cheval,
Avec son chien qui guettait son signal,
Pour changer les vaches de pâturages.
Toujours au grand air,
On ne lui donnait pas d’âge,
Elle avait une santé à en être fière,
Jamais malade, elle menait de front sa carrière.
Le Bon Dieu lui avait donné quatre enfants,
Mais encore jeune, l’avait privée de son mari.
Et depuis, on ne lui a jamais connu d’amants.
Sa terre était devenue la seule richesse de sa vie,
Au petit matin, elle ne vivait que pour elle,
Il n’était pas né celui qui, lui couperait les ailes,
Belle et fraîche comme les fleurs de son jardin,
Elle en a fait rougir plus d’un…
Longtemps je me souviendrais,
De ces yeux bleus sans pareils,
Qui brillaient pour cette terre fébrile,
Sa peau bronzée, gorgée de soleil,
Respirait d’amour et de gaîté.
Jamais de paroles futiles,
D’un caractère décidé, on entendait au loin,
L’écho de sa voie pure et claire,
Qui ramenait le troupeau dans un champ voisin.
Elle mérite bien plus qu’un poème,
Tellement je l’admire et je l’aime.




 

mamy97

Nouveau poète
#3
Grand mère ,j'aimerais que ma petite fille se souvienne de moi dans les mêmes termes .
Iris