Avoir pour plaisir la seule venue d'un frère
Se lever pour courir, et s'écraser par terre
Touché par le feu, ne plus faire marche arrière
Et fermer les yeux sous les flots de vagues amères
Nous étions si nombreux, une foule virvoltante
Nous ne craignions pas ceux que la terreur enfante
Défier les dieux par nos balles sifflantes,
Puis écrasés par eux, leurs regards me hantent
Quand, en ce soir, nos hommes de retour,
D'avoir déverser leur pouvoir sur les dieux pris de court
Nous n'aurions pu prévoir que nous payerions à notre tour
Je n'ai pu y croire, désormais je suis sourd
Un soleil de feu qui jaillit de l'ombre
Un soleil de feu et puis tout s'effondre
Les corps, les os, la chair, je les ai vu fondre
Mes amis, mes soeurs, mes frères, qui rejoignent le Sombre
Vous avez peur de l'enfer, mais vous ignorez tout
J'ai connu l'appel du fer, j'ai haïs le fou
Vous n'avez jamais souffert, jamais prit de coup
Quand le Diable visite la terre, chacun prend ses jambes à son coup
J'étais à mille illusions d'imaginer cela
De croire qu'une simple fiscion provoquerait ce résultat
Nous nous amusions à imaginer l'au-delà
Mais j'ai vu l'enfer, à Hiroshima
Se lever pour courir, et s'écraser par terre
Touché par le feu, ne plus faire marche arrière
Et fermer les yeux sous les flots de vagues amères
Nous étions si nombreux, une foule virvoltante
Nous ne craignions pas ceux que la terreur enfante
Défier les dieux par nos balles sifflantes,
Puis écrasés par eux, leurs regards me hantent
Quand, en ce soir, nos hommes de retour,
D'avoir déverser leur pouvoir sur les dieux pris de court
Nous n'aurions pu prévoir que nous payerions à notre tour
Je n'ai pu y croire, désormais je suis sourd
Un soleil de feu qui jaillit de l'ombre
Un soleil de feu et puis tout s'effondre
Les corps, les os, la chair, je les ai vu fondre
Mes amis, mes soeurs, mes frères, qui rejoignent le Sombre
Vous avez peur de l'enfer, mais vous ignorez tout
J'ai connu l'appel du fer, j'ai haïs le fou
Vous n'avez jamais souffert, jamais prit de coup
Quand le Diable visite la terre, chacun prend ses jambes à son coup
J'étais à mille illusions d'imaginer cela
De croire qu'une simple fiscion provoquerait ce résultat
Nous nous amusions à imaginer l'au-delà
Mais j'ai vu l'enfer, à Hiroshima
