Hantise de la page blanche !
Dédié au poète Popa
La vierge page blanche regorge de vide
Le verbe absent ne veut s’y installer
Les lignes frustrées ne sont que des rides
Le lexique déchu refuse de s’accoupler.
Les doigts sont en désaccord avec la plume
L’encre est sang de ce dur combat
En fin de vers s’enfuit la triste rime
Le poème est blanc, pas le moindre débat.
Les idées sont désormais seules, orphelines
Le texte, a-t-il admis le douloureux trépas ?
Le signe arbitraire s’est courbé l’échine
Devant une douce harmonie qui ne vient pas.
Le cœur en pleurs veut décrire sa dulcinée
Mais elle ne reçoit que pure page blanche
Rien dans le message absent ne peut fasciner :
Sans eaux, sans ciel, sans oiseaux, sans branches.
Quand le poème résiste, la faible plume pleure
Une émotion combien difficile à exprimer
Et j’attends, captif, de très longues heures
Pour que le geste dise le sentiment d’aimer.
Quand la flûte dit non au pauvre flûtiste
Le silence pesant, menaçant, est le seul bruit
D’où te procurer une légère joie, l’artiste ?
Le pommier est là, hélas, sans aucun fruit.
Dédié au poète Popa
La vierge page blanche regorge de vide
Le verbe absent ne veut s’y installer
Les lignes frustrées ne sont que des rides
Le lexique déchu refuse de s’accoupler.
Les doigts sont en désaccord avec la plume
L’encre est sang de ce dur combat
En fin de vers s’enfuit la triste rime
Le poème est blanc, pas le moindre débat.
Les idées sont désormais seules, orphelines
Le texte, a-t-il admis le douloureux trépas ?
Le signe arbitraire s’est courbé l’échine
Devant une douce harmonie qui ne vient pas.
Le cœur en pleurs veut décrire sa dulcinée
Mais elle ne reçoit que pure page blanche
Rien dans le message absent ne peut fasciner :
Sans eaux, sans ciel, sans oiseaux, sans branches.
Quand le poème résiste, la faible plume pleure
Une émotion combien difficile à exprimer
Et j’attends, captif, de très longues heures
Pour que le geste dise le sentiment d’aimer.
Quand la flûte dit non au pauvre flûtiste
Le silence pesant, menaçant, est le seul bruit
D’où te procurer une légère joie, l’artiste ?
Le pommier est là, hélas, sans aucun fruit.