GILETS JAUNES VUS D’EN HAUT
Je vends des armes aux Arméniens
Et de la coke aux Coréens ;
Les gens de bien, les j’en conviens
Me serrent la main l’esprit serein.
Dans les salons des Préfectures
Je roule carrosse très à la mode,
Et grands principes dont je n’ai cure,
Bien dans les clous, bien dans les codes.
On me reçoit aux Ambassades,
Et je remonte, diplomatique,
Les gens prostrés, en foule en rade,
Et qui s’écartent, automatique.
Les gilets jaunes me font sourire,
Et leur slogans à la ramasse.
Va-t-on changer leur avenir
Pour une vitrine que l’on fracasse ?
Il faut toujours quelques gagneurs
Pour les moutons à surveiller.
Quelques gagneurs trop ripailleurs
Des vieux instincts ont réveillés ?
On les changera s’ils ont failli,
On trouve toujours des remplaçants,
Quitte à les prendre un peu jaunis
Chez les moutons les plus saignants.
Pas de panique, pas de souci,
Les cartes on les redistribue,
Monnaie de singe, démocratie,
Et au final on continue.
Ce sont les pauvres qui doivent payer,
Car ce sont eux les plus nombreux.
On ne change pas une bonne idée
Qui fait le monde si harmonieux.
Vers le palais au talisman,
S’étant extrait de la cohorte,
Une fois que l’on se trouve dedans,
Il est normal qu’on claque la porte.
Les au-dehors s’entretueront,
Ou survivront au ras du sol.
On leur fournira les canons,
Les religions et le football.
Je vends des armes aux Arméniens
Et de la coke aux Coréens ;
Les gens de bien, les j’en sais rien
Me serrent la main l’esprit serein.
Je vends des armes aux Arméniens
Et de la coke aux Coréens ;
Les gens de bien, les j’en conviens
Me serrent la main l’esprit serein.
Dans les salons des Préfectures
Je roule carrosse très à la mode,
Et grands principes dont je n’ai cure,
Bien dans les clous, bien dans les codes.
On me reçoit aux Ambassades,
Et je remonte, diplomatique,
Les gens prostrés, en foule en rade,
Et qui s’écartent, automatique.
Les gilets jaunes me font sourire,
Et leur slogans à la ramasse.
Va-t-on changer leur avenir
Pour une vitrine que l’on fracasse ?
Il faut toujours quelques gagneurs
Pour les moutons à surveiller.
Quelques gagneurs trop ripailleurs
Des vieux instincts ont réveillés ?
On les changera s’ils ont failli,
On trouve toujours des remplaçants,
Quitte à les prendre un peu jaunis
Chez les moutons les plus saignants.
Pas de panique, pas de souci,
Les cartes on les redistribue,
Monnaie de singe, démocratie,
Et au final on continue.
Ce sont les pauvres qui doivent payer,
Car ce sont eux les plus nombreux.
On ne change pas une bonne idée
Qui fait le monde si harmonieux.
Vers le palais au talisman,
S’étant extrait de la cohorte,
Une fois que l’on se trouve dedans,
Il est normal qu’on claque la porte.
Les au-dehors s’entretueront,
Ou survivront au ras du sol.
On leur fournira les canons,
Les religions et le football.
Je vends des armes aux Arméniens
Et de la coke aux Coréens ;
Les gens de bien, les j’en sais rien
Me serrent la main l’esprit serein.