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Gaulois et Teutons

Eléâzar

Maître Poète
#1
Quand je traversai l'Allemagne
A cheval sur un beau vélo,
J’entendis un gars « Allez, magne,
Tu ne fais pas du pédalo ! »

Mais j’avais du bagage arrière,
Sur les côtés et le devant
Qui était comme une barrière
Fermée sauf aux sautes de vent.

Ah ! Que la forêt noire est sombre
Et longue et plate, infiniment
Peuplée d’arbres serrés, leur nombre
Est élevé (sans boniment).

Les villages proprets ont des
Gens disant « Ach ja ! C’est la France ?
Chapeau ! Ce gars dévergondé
N’a pas de peau qui sent le rance »

Car – Dieu ! - Le Boche est courageux
Et a le nez creux pour la guerre,
Le pli sur le front orageux
Que le Français n’apprécie guère.

Par bonheur, en gastronomie
A l’image des Grands Bretons
Il fait œuvre d’économie
En méprisant les gueuletons.

Ainsi, embrochons nos moutons
Comme Louison Bobet, cycliste,
Qui dévorait en bon glouton
Les agneaux inscrits sur la liste.

Et quand je revins d’Allemagne,
Je fis un tour par Arcachon
Sur la tombe d’Antonin Magne
Qui exécrait le patachon.

Les Teutons sont des Allemands
Qui ont en tête de combattre
Et les Gaulois moralement
N’aiment pas se laisser abattre.